Paysalia Pour susciter des vocations

Le Salon créé à l'initiative de l'Unep en 2009 aura lieu en décembre prochain. Les organisateurs annoncent deux thème d'animation majeurs, l'eau et la savoir faire des jeunes créateurs de jardins.

Paysalia, salon du paysage, jardin et sport, connaîtra cette année sa seconde édition, du 6 au 8 décembre à Eurexpo, à Lyon. On en saura alors un peu plus sur la capacité de cette manifestation à atteindre son objectif : proposer en France, les années impaires, une manifestation professionnelle capable de rivaliser avec la manifestation allemande Galabau. Une barre placée d'emblée au plus haut, le Galabau restant ce qui se fait de mieux aujourd'hui dans le secteur du paysage en Europe. En 2009, pour sa création, Paysalia avait connu un départ tout à fait honorable, avec la participation de 184 exposants et la venue de 9 000 visiteurs. Il faut aussi rappeler que l'Unep, Union nationale des entrepreneurs du paysage, profite de ce salon pour organiser sur place son congrès, instituant ainsi une alternance sur la base d'une rencontre à Lyon pour les adhérents avec salon les années impaires et un congrès tournant en France les années paires. Pour l'édition à venir, les organisateurs ont passé un accord avec le Synaa, syndicat national de l'arrosage automatique, pour présenter tous les efforts réalisés ces dernières années par les fournisseurs pour permettre aux gestionnaires d'espaces verts de réaliser des économies d'eau. La présence du syndicat à Lyon sera aussi l'occasion de valoriser les toitures végétalisées dans la gestion du climat urbain, en particulier en ce qui concerne le ralentissement du ruissellement des eaux de pluie vers les réseaux en cas d'orages violents. Autre nouveautés annoncée pour cette année, la création d'un concours destiné à élire un maître jardinier, concepteur ou entrepreneur du paysage en activité. Les professionnels intéressés concourront sur le thème « Un jardin à vivre » et le concours portera le nom de « Carré des jardiniers ». Chacun se verra attribuer une parcelle de 100 à 200 m2 et les jardins seront visibles pendant le salon, ainsi que le vendredi 9 décembre pour le grand public. Objectif : « attirer l'attention du grand public sur la profession et la faire sortir de la sphère confidentielle, lancer des tendances en matière de jardin mais aussi promouvoir les échanges entre les professionnels et les jeunes, afin de susciter des vocations ». Tout un programme, que la profession cherche à mettre en place depuis des années. La nomination comme parrain de cette première édition de Jean Mus, concepteur reconnu de la profession et très charismatique, ne sera pas de trop pour faire avancer la cause.

P.F.