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Espaces verts Quelle terre végétale pour les plantations demain ?

Dans le Lien horticole n°778 de ce mercredi 7 décembre 2011, vous trouverez un dossier sur la qualité des sols. Il pose la question : « Trouverons-nous encore de la terre végétale de bonne qualité agronomique pour les espaces verts des villes ? ».

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Dans le Lien horticole n°778 de ce mercredi 7 décembre 2011, vous trouverez un dossier sur la qualité des sols. Il pose la question : « Trouverons-nous encore de la terre végétale de bonne qualité agronomique pour les espaces verts des villes ? ».

Réponses par une journaliste, un enseignant-chercheur et un responsable R&D en laboratoire d'analyse.

De la bonne terre, où, à quel prix, ou des substituts ?Pour y répondre, la journaliste Yaël Haddad fait le point sur les problématiques d'approvisionnement évoquées lors de conférences et colloques tenus récemment sur le sujet. Au colloque ITIAPE en mai dernier, ceux qui ont une vision à court terme ne s'alarment pas car les grands chantiers d'aménagements urbains pris sur d'anciennes terres agricoles fournissent une terre végétale de qualité. Reste la question des coûts de transport (entre 2/3 et ¾ du coût global, selon les avis).Ceux qui raisonnent à plus long terme pressentent déjà l'impact du Grenelle de l'environnement et ses consignes à enrayer le grignotage des surfaces agricoles et naturelles. La terre végétale est alors considérée comme une ressource non renouvelable, à protéger. Un programme de recherche Siterre, piloté par Plantes & Cité, analyse les potentialités de 11 matériaux « modèles », minéraux et organiques, susceptibles de devenir des sources de substitution, seuls ou en mélanges. Résultats en 2014...

Adapter la palette végétale, amender intelligemment les sols...Avec son recul de formateur-chercheur au pôle paysage et à l'équipe sols & environnement à Lille Nord, et avec ses études menées avec des étudiants en régions lyonnaise et parisienne, David Guillemant analyse la problématique. Il donne ses conseils pour bien choisir une « bonne terre végétale », rappelle la valeur de la matière organique, pose la question de la validation des éventuels intrants de substitution, réaffirme la nécessité de formation des paysagistes concepteurs. L'amélioration du sol doit s'envisager sans visée de production (rendement) mais avec une visée de qualité au profit des plantations.

Analyses de routine et normaliséesMatthieu Valé, docteur en agronomie, responsable en recherche et développement au laboratoire SAS, présente les nouvelles méthodes d'analyse de terre disponibles « en routine » pour connaître la qualité des sols. Au-delà des analyses de qualité chimique (disponibilité des éléments nutritifs, pH), il faut mieux prendre en considération les qualités physiques et biologiques.La stabilité structurale est une mesure normalisée.Désormais, il est possible d'analyser « en routine » la réserve en eau sur des échantillons de motte intacte.Il est possible, en plus, d'analyser, d'après des normes NF, la qualité biologique du sol : biomasse microbienne, potentiels de minéralisation carbone et azote, et fractionnement granulométrique de la matière organique.

O.M.

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