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Provence Récupérer les calories du Canal

Le syndicat horticole du Var engage une étude visant à évaluer la possibilité de récupérer l'énergie calorifique du réseau d'eau du Canal de Provence pour chauffer les serres.

Le syndicat horticole du Var engage une étude visant à évaluer la possibilité de récupérer l'énergie calorifique du réseau d'eau du Canal de Provence pour chauffer les serres.L'étude de faisabilité du projet « Rerec » - Récupération d'énergie sur réseau d'eau contraint - vient de débuter ; elle devrait être terminée cet été. Porté par le syndicat horticole du Var, ce projet industriel vise à récupérer l'énergie calorifique contenue dans les conduites d'eau brute du canal de Provence grâce à une pompe à chaleur spécifique. Initié il y a quatre ans par Michel Fourmillier, président du syndicat horticole du Var, il a été étudié dans un premier temps par le syndicat et la Société du canal de Provence. "Rerec" a obtenu une labellisation par le pôle de compétitivité Capénergies (*) en 2009. L'étude de faisabilité à elle seule coûte plus de 96 000 euros HT. Elle est financée par la Région Paca et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie Ademe (25 %, dans le cadre d'un dossier Free - Financement régional pour l'environnement et l'énergie -), la fondation d'entreprise Crédit Agricole Côte d'Azur (20 %) et FranceAgriMer. Les étapes suivantes consisteront en l'étude technique (dimensionnement d'une Pac spécialement adaptée aux contraintes du réseau...) et la mise en place d'un prototype sur différents sites pilotes à partir de fin 2011.Pompe à chaleur haute température"Rerec"doit permettre aux producteurs varois de diminuer leur consommation de gaz ou de fioul pour le chauffage de leurs serres. Il peut s'appuyer sur les résultats d'un premier projet pilote également accompagné par le Syndicat horticole du Var, qui s'est concrétisé par la mise en place d'une pompe à chaleur eau/eau haute température en décembre 2008 chez Marc Giovinazzo, producteur de roses coupées sous serres chauffées à Pignans (83). La Pac est alimentée par un plan d'eau spécialement créé de 15 000 m3. L'installation est complétée par une cuve de stockage de l'eau chaude (100 m3 à 60-65 °C) et un plan d'eau de 12 000 m3 pour le rejet des eaux froides. Résultat : une diminution par trois des coûts de chauffage annuels.

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