Les Assises régionales du fleurissement de la Région Centre, à Chartres (28), ont été l'occasion de se pencher sur les coûts du fleurissement.
A Aubigné-sur-Nère (18), le fleurissement coûte « à peine plus cher que la piscine municipale ». Et il profite à tous. C'est le point de vue de M. Fromion, maire de la commune. Un converti, comme il se définit lui-même. Au départ, ce sont plutôt les techniciens des espaces verts qui ont lancé la dynamique, obtenant les premières fleurs avec peu de moyens. Ils ont ensuite négocié un budget plus conséquent et la commune de 6 000 habitants qui dispose d'un patrimoine remarquable a fini par accéder à la 4e fleur. Mais c'est « à la troisième fleur que la villa a vraiment commencé à changer, comme un papillon sortant de sa chrysalide. L'évolution a été esthétique, bien sûr, mais aussi perceptible dans l'état d'esprit des habitants. Le fleurissement fait vivre le patrimoine, la ville est plus agréable, supprime les tensions ». Le converti l'est à vie, semble-t-il !