Après le retrait des eaux, après le passage - éclair - des ministres, que devient la vallée du fleuve Argens et ses producteurs ? Réponses par des horticulteurs et pépiniéristes de Roquebrune-sur-Argens (83).
Reste de la boue et une tenace pellicule de limon. Reste une prise de conscience des élus, et des promesses, à l'état de promesse... « le temps administratif n'est pas le temps des agriculteurs. Notre survie est liée à des décisions concrètes à court terme, or des projets d'aménagement du fleuve « dorment » depuis 10 ans, pour de multiples raisons, souvent contradictoires, de protection de l'environnement et de la biodiversité, de loi sur l'eau... Et l'entretien des cours d'eau ne suit pas, a priori faute de crédits », constatent, amers, les sinistrés les plus proches de l'embouchure du fleuve Argens.