Biodiversité La cause progresse à l'échelle mondiale

La ville de Montpellier, qui a accueilli la première réunion de mise en oeuvre du plan de Nagoya pour la biodiversité, a largement orienté son action autour de cet axe.
La ville de Montpellier, qui a accueilli la première réunion de mise en oeuvre du plan de Nagoya pour la biodiversité, a largement orienté son action autour de cet axe.

Une trentaine de spécialistes venus du monde entier se sont retrouvés en janvier à Montpellier pour mettre en oeuvre les mesures décidées fin 2010 à Nagoya...

La ville de Montpellier a accueilli la première réunion pour la mise en oeuvre du plan d'action pour les villes et gouvernements locaux pour la biodiversité mondiale (voir le Lien horticole n° 735 du 12 janvier, p. 5). Ce rendez-vous faisait suite à l'adoption, lors du sommet mondial à Nagoya (Japon) en octobre 2010, d'un plan d'actions pour impliquer les gouvernements dans la mise en oeuvre du nouveau plan stratégique décennal de la Convention pour la diversité biologique.

Trente et un participants y représentaient plus de 2 100 villes et régions (à travers les réseaux tels que ICLEI's Local Action for Biodiversity Programme, l'association des maires des grandes villes de France, NatureParif, Plante & Cité...), ainsi que les gouvernements de la France, du Brésil, de la Suède, du Portugal, de Singapour et d'Afrique du Sud, et des villes telles que Mexico, Montpellier, Montréal, Curitiba, Paris, Bonn, Lisbonne.

Rendez-vous en Inde en octobre 2012

Pendant deux jours, les participants ont pu identifier des partenaires pour des programmes communs et contractualiser des engagements. Cette méthode a généré plus de quinze dossiers concrets incluant l'établissement de projets de coopération décentralisés sur la biodiversité, la désignation de référents pour la Convention au niveau des gouvernements locaux, l'évaluation globale des liens entre biodiversité et urbanisation ainsi que la sensibilisation des habitants des villes en lien avec l'adoption par les Nations unies de la proclamation de 2011-2020, décade de la biodiversité.

L'utilisation d'un index d'auto-évaluation, développé à l'initiative de Singapour et testé par trente-cinq villes autour du globe dont Montpellier, destiné à évaluer la biodiversité locale et la gouvernance de ses services écosystémiques, a été encouragée pour qu'elle devienne une référence mondiale.

De nombreux évènements dédiés à des aspects spécifiques du plan stratégique ont aussi été envisagés. En plus de la réunion de ICLEI's Local Action for Biodiversity en Afrique du Sud en février, des réunions seront organisées pour engager davantage les villes et régions françaises, ainsi que les villes du bassin méditerranéen.

Le rapport détaillé de cette réunion sera diffusé par la Convention pour la diversité biologique. Il représentera également une part des contributions apportées à la prochaine conférence des parties qui se tiendra en Inde en octobre 2012.

Pascal Fayolle

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