L'Union nationale des intérêts des professionnels horticoles (Uniphor), se bat depuis plusieurs années sur le terrain du charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, qui ravage les palmiers de la région Paca, en particulier. En juillet, les responsables de l'Uniphor ont rencontré Dana Irina Simion, chef de l'unité santé des plantes au sein de la direction générale Sanco de la Commission européenne, et Daniel Perrin, conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Élysée. Ils ont aussi indiqué au ministère de l'Agriculture, par courrier, les besoins des professionnels dans la lutte contre le ravageur. Objectif : rappeler que « s'il a fallu trois longues années d'efforts des professionnels pour obtenir un arrêté permettant d'enrayer l'infestation, ceux-ci se heurtent depuis à des problèmes dans son application ». Premier obstacle, l'impossibilité d'utiliser l'endothérapie, alors que « de récentes expérimentations de l'Inra ont démontré l'immense intérêt de cette méthode, fiable, peu coûteuse et respectueuse de la santé et de l'environnement, qui est adoptée dans d'autres pays ». Le second obstacle tient au manque de moyens. Alors qu'il existe des aides européennes allouées à la lutte contre le Rhynchophorus, la France n'a pas déposé de dossier associant les collectivités auprès de la Commission européenne ». L'Uniphor espère que sa démarche débouchera sur la mise à disposition des professionnels de nouvelles solutions techniques...
Pascal Fayolle