Santé et économie. L'ambroisie mobilise

Les actions se multiplient pour en venir à bout.

À la mise en place, en avril, d'un comité parlementaire de suivi du risque ambroisie, a succédé cet été la création de l'Observatoire de l'ambroisie, dans le cadre du deuxième Plan national santé environnement (PNSE 2). Hébergé par l'Inra de Dijon, il aura pour mission principale la coordination des moyens de lutte contre Ambrosia artemisiifolia ou ambroisie à feuille d'armoise. Cette espèce allergisante et envahissante, très présente en région Rhône-Alpes, s'étend dans les zones limitrophes, mais également en Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Bourgogne, Pays-de-la-Loire. Elle envahit les terrains vagues, le bord des routes et des chemins de fer, mais aussi les terres agricoles et les espaces publics.

Le projet européen Strategies for Ambrosia Control (AMBROSIA) a abouti à l'élaboration de lignes directrices pour la gestion de l'ambroisie à feuille d'armoise. Le guide de 47 pages (*) présente la répartition géographique de la plante, des informations sur son identification, sur sa biologie et son écologie, et sur la dispersion de ses semences, ainsi que des photos d'espèces pouvant être confondues avec elle – y compris au stade plantule.

Les coupables identifiés

Les filières d'introduction identifiées sont les semences de tournesol, les mélanges de graines pour oiseaux, le transport par les machines, le transport de sol/gravier, le compost et les cours d'eau. Suivent les mesures préventives, les méthodes et les stratégies de lutte, ainsi que des données sur les impacts négatifs de cette espèce sur la santé humaine et l'économie.

Valérie Vidril

(*) Disponible en français http ://xwww.agrsci. dk/ambrosia/outputs/ ambrosia_fra.pdf

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