Fertilisation. Vers une gestion de la durabilité des systèmes

Quand la fumure des sols agit sur le réchauffement climatique ou le cycle de l'azote...

Près de 400 agronomes et spécialistes de la fertilité des sols ont participé aux rencontres du Comifer, Comité d'étude et de développement de la fertilisation raisonnée, et du Gemas, Groupement d'études méthodologiques pour l'analyse des sols, les 23 et 24 novembre à Reims (51). « Le raisonnement de la fertilisation s'élargit pour aller vers une gestion de la durabilité des systèmes de culture, ont constaté les organisateurs au soir des débats. Les agriculteurs qui expérimentent de nouvelles pratiques et les chercheurs qui apportent de nouvelles connaissances sur les interactions entre cultures (...) et sur l'activité biologique des sols, amènent les agronomes à donner de nouvelles dimensions à leur raisonnement. »

Un levier d'action sur les enjeux écologiques

Regroupés en quatre thèmes, les exposés ont porté sur l'état des lieux des pratiques, les méthodes et les analyses, le diagnostic et les modèles et, enfin, sur les perspectives et les voies de recherche. « De la parcelle au territoire et à la planète, les enjeux sont nombreux : productivité durable et sécurité alimentaire, protection des ressources naturelles (eau, sols, air), recyclage organique, énergie et changement climatique. Le raisonnement de la fertilisation constitue un levier d'action très important sur ces enjeux en agissant notamment sur les cycles de l'azote, du phosphore et du carbone », ont conclu les chercheurs impliqués dans l'événement.

Les constats réalisés à l'échelle de toutes les filières agricoles se traduisent bien aujourd'hui au niveau horticole...

Pascal Fayolle

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