Enseignement. Un palmarès national de bon niveau

En fonction de leur catégorie, les élèves devaient reconnaître vingt, trente ou quarante plantes.
En fonction de leur catégorie, les élèves devaient reconnaître vingt, trente ou quarante plantes.

Le premier concours de reconnaissance des végétaux s'est tenu les 7 et 8 décembre derniers dans le cadre du salon Paysalia, à Lyon.

Cette première édition a rencontré un vif succès tant du côté des candidats que du public. Les organisateurs estiment qu'elle consolide le partenariat qui existe entre les professionnels et l'enseignement, qu'elle souligne l'excellence et la motivation des jeunes.

Après des sélections en régions au cours de l'année 2011, quarante-cinq candidats représentant une douzaine de régions se sont affrontés dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale. Sous l'égide de l'Unep (les entreprises du paysage), de la Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières (FNPHP), de Val'hor (l'interprofession française de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage) et du ministère de l'Agriculture, le concours était ouvert aux étudiants des établissements publics et privés.

Des points pour le prix spécial du jury

Les concurrents de niveau V avaient une heure pour reconnaître vingt plantes (genre, espèce, nom vernaculaire) ; ceux de niveau IV, une heure quinze pour trente plantes (famille et cultivar en plus) et ceux de niveau III, une heure trente pour quarante plantes. Ceux qui le souhaitaient pouvaient ajouter des éléments dans une colonne supplémentaire concernant un caractère particulier du végétal. Ces points n'intervenaient pas pour le classement sur le concours de reconnaissance à proprement parler, mais pour l'attribution d'un « prix spécial du jury pour la connaissance des végétaux ».

Des scores particulièrement élevés

La remise des prix s'est déroulée sur le stand de l'Unep, le jeudi 8 décembre dernier, en présence des membres du jury et de l'organisation, de l'ensemble des candidats et de nombreux enseignants et professionnels venus les encourager. Le jury a salué le bon niveau des candidats puisque sur l'ensemble des épreuves, entre un tiers et la moitié ont obtenu une note supérieure à la moyenne.

Les trois premiers de chaque catégorie ont quant à eux réalisé des scores particulièrement élevés :

- Catégorie niveau V (Capa, seconde pro, BPA), notation sur 60 points : Stéphanie Caulier du CFAAD 28 (région Limousin) a décroché 57 points ; Audrey Heinen, du LPH Niort (région Pays de la Loire, Poitou-Charentes), 53,5 points et Valentin Hannoir, du LEAP Coulogne (région Nord-Picardie), 52 points.

- Catégorie niveau IV (Bac Pro, BP), notation sur 114 points : Johan Tangapriganin de l'école du Breuil (Île-de-France) a obtenu 106,75 points ; Vincent Zottner du CFA d'Obernai (région Alsace), 100,75 points, et Florian Vidal, de l'EPLEFPA Albi Fonlabour (région Midi-Pyrénées), 82,75 points.

- Catégorie niveau III (BTSA), notation sur 169 point s : Mathieu Lemouzy, du LAHP Rignac (Midi Pyrénées), a comptabilisé 138 points ; Thibault Rouet, du CFAA de Saintes (région Pays de la Loire, Poitou-Charentes), 128 points, et Corentin Bouju, du LEGTA de Lyon Dardilly (région Rhône-Alpes, Auvergne), 108 points.

Au classement régional, toutes épreuves confondues, la région Pays de la Loire-Poitou-Charentes est arrivée première, devant l'Île-de-France et Midi-Pyrénées.

Le prix spécial du jury pour la connaissance des végétaux a été attribué à Vincent Zottner du CFA d'Obernai, déjà primé dans la catégorie niveau IV.

Yaël Haddad

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