Plantes sauvages Faire accepter la flore spontanée en ville
Disponibles sur Internet, les résultats de l'étude « Acceptaflore » doivent aider les gestionnaires à mieux communiquer.
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Disponibles sur Internet, les résultats de l'étude « Acceptaflore » doivent aider les gestionnaires à mieux communiquer.
Plante & Cité vient de publier les documents de synthèse du programme Acceptaflore « Acceptation de la flore spontanée en ville ». Cette étude, réalisée de début 2010 à fin 2011 par une équipe de recherche pluridisciplinaire, a permis de mieux comprendre la perception de la flore spontanée par le public.
Documents en ligneLe gestionnaire pourra trouver sur www.ecophytozna-pro.fr et www.plante-et-cite.fr une revue bibliographique sur la flore spontanée, ainsi que la synthèse de l'étude socio-écologique conduite par les chercheurs du programme Acceptaflore auprès de 420 personnes dans plusieurs villes de différentes régions, afin de caractériser cette perception et les facteurs pouvant l'influencer (« Les plantes sauvages en milieu urbain, un désordre au naturel ? »). Par ailleurs, les partenaires ont analysé les outils de communication pouvant influencer la perception du public sur la flore spontanée - « pour » (outils de sensibilisation existants) et « contre » (publicités utilisées par les firmes phytosanitaires...) -, et listé des recommandations pour faciliter l'élaboration d'outils de communication. Ces ressources scientifiques et techniques sur la flore spontanée constituent des documents de base pour accompagner les collectivités territoriales vers une communication globale sur la nature en ville. En 2012, une galerie collaborative d'outils de sensibilisation (expositions, affiches...) complétera ces ressources.
Leviers d'acceptationL'étude montre que pour la majorité des usagers de la ville, la présence des plantes spontanées évoque l'idée de défaut d'entretien. La flore spontanée est beaucoup moins appréciée dans les « micro-habitats » (pieds des arbres...) que dans les « macro-habitats » (parcs, prairies...). Les habitants apprécient la flore sauvage quand il y a des fleurs et de la couleur, quand la végétation est abondante et qu'elle évoque une idée de richesse. Autre facteur pouvant influencer la perception : les connaissances botaniques. Les personnes qui connaissent le nom des plantes sauvages acceptent mieux leur présence que les personnes qui les caractérisent comme des « mauvaises herbes ». Les plantes spontanées restent un élément insignifiant de la ville pour une partie des citadins : leur caractère anecdotique ne les rendant pas propices à tenir seules l'affiche, la communication doit s'intégrer dans une thématique plus large (nature, risques et services rendus, ambiances urbaines...).
V.V.
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