Biocontrôles Des financements en cours pour la recherche

Optimiser le biocontrôle de ravageurs en cas d'impasses par les méthodes classiques, et optimiser la nutrition des plantes en éléments soufrés : deux projets collaboratifs reçoivent des soutiens financiers.

Préparer de vraies voies alternatives en faveur de productions responsables : c'est le but de deux projets collaboratifs labellisés par le pôle de compétitivité du végétal - Végépolys - suite au 13è appel à projets innovants du fonds unique interministériel (FUI).

Le biocontrôle pour pallier les problèmes phytos sans solution...Le premier de ces projets s'appelle GreenProtect. Il vise à exploiter les propriétés biocides de substances lors d'usages en protection des plantes, et aussi en protection contre les moustiques. Il est porté par Goëmar, entreprise basée à Saint-Malo, associant trois autres entreprises dont deux PME, quatre équipes de recherche, deux centres techniques. Avant une éventuelle homologation, le travail va durer quatre années pour évaluer leur efficacité, au laboratoire et en conditions réelles, pour optimiser les procédés d'obtention, pour valider leur faisabilité industrielle et économique, pour vérifier leur faible impact pour l'homme et l'environnement...

... La nutrition soufrée des plantes aussiLe deuxième projet collaboratif s'appelle Serapis. Il vise à trouver des fertilisants innovants permettant l'activation de la nutrition et du métabolisme du soufre dans la plante, en cas de sols carencés. Il concerne en particulier les grandes cultures et le maraîchage.Il s'intéresse aussi à la création d'outils d'aide à la décision (OAS).

Objectif : sur le principe des tests pour l'azote, il convient de permettre aux agriculteurs de piloter la fertilisation soufrée, notamment par une information en temps réel, via un smartphone.

O.M.