Allemagne Impressions d'IPM Essen
Le salon d'Essen devient une plate-forme internationale majeure pour se développer à l'export et repérer les tendances.
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IPM Essen a ouvert ses portes le 24 janvier dernier dans une ambiance optimiste, bien que plutôt calme. Les organisateurs attendaient, pour les quatre jours, 60 000 visiteurs. Le salon s'affirme de plus en plus comme le salon international par excellence. Sur ses 1 517 exposants, seuls quelque 40 % venaient d'Allemagne. Au total, 44 nationalités étaient représentées. La présence d'exposants russes, japonais, thaïlandais, américains... élargit l'aire d'influence du salon au-delà de la zone nord-européenne. Certains pavillons internationaux se sont agrandis, comme le stand espagnol. Pour la première fois cette année, la fréquentation britannique a été plus élevée qu'à Horti Fair. La présence française était également bien marquée sur IPM Essen 2012, avec un pavillon horticole et un pavillon pépinière, et un total de 42 entreprises. Pour Christian Gaurrat (pépinières Gaurrat, 64), chaque édition du salon permet de nouer plus de 70 contacts, avec à la clé trois à quatre nouveaux clients. Les pépinières Javoy Plantes (45) ont décidé cette année de se lancer dans l'aventure pour percer à l'exportation.
Repérer les tendances
Le salon s'organise autour de quatre thèmes : les plantes, la floristique, la technologie et la promotion des ventes. Outre les nouveaux produits et végétaux présentés par les exposants sur leur stand, trois sites réunissaient des nouveautés nominées pour trois concours : concours IPM 2012 (présentées en page 14), « Colour Your life » et « Floradania Innovation ».
Pour Michel Le Borgne (pépinières Drappier, 59), le salon IPM offre l'occasion de sentir certaines tendances, à travers l'offre très vaste de ligneux : diminution des arbres d'alignement au profit de sujets isolés plus ornementaux en espaces verts ; augmentation des cépées et des plantes persistantes... Dans les halls consacrés aux équipements, les machines dévolues au travail en pépinière pleine terre n'étaient guère nombreuses, comparées aux technologies pour cultures en pot et en serres (dans ce secteur, la Grande-Bretagne a doublé sa présence cette année). Le pépiniériste n'a pas remarqué de nouveaux équipements par rapport à ce qu'il avait déjà pu repérer sur le salon de Zundert il y a quelques années déjà.
Stéphane Ceugniez (pépinières de Gruson, 59), quoique légèrement déçu pour sa première visite sur le salon, a repéré une machine qui pourrait peut-être lui permettre de diminuer la pénibilité du greffage des rosiers en pépinière...
Quant à Thomas Lattier (pépinières de Cramont, 80), il a trouvé une semeuse plus abordable que les semeuses pneumatiques.
Finalement, chaque professionnel trouve son compte au fil des allées...
Valérie Vidril
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