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Armor végétal. Baptême breton au Salon

La signature « Bretagne pépinières » permet d'insister sur l'origine géographique des productions.

Le groupement a fait ses premiers pas à Angers.

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La SAS (société par actions simplifiée) Armor Végétal, au capital de 150 000 euros, est née en janvier du rapprochement entre SPB (Société bretonne des paysages) - Pépinières de Pléhédel (Pleubian - 22 - 11 pépiniéristes) et la Sica Terra Leon (Tréflaouénan - 29 - 7 pépiniéristes). Armor Végétal regroupe ainsi 18 producteurs, situés sur la côte nord de la Bretagne, de Paimpol à Brest, pour un chiffre d'affaires (CA) de 6 millions d'euros, 3 millions de conteneurs sur 15 hectares de surfaces sous abri et 35 hectares de surfaces extérieures. Une seule équipe de six personnes gère désormais la commercialisation ; elle est basée à Pleubian, ainsi que les entrepôts. Le rapprochement des deux organisations de producteurs permet d'augmenter l'offre de végétaux pour mieux répondre à la demande de la distribution. La clientèle d'Armor Végétal se compose de jardineries spécialisées (60 % du CA), GMS/GSA (30 %), paysagistes et export.

Les plantes après les légumes frais

Armor végétal est filiale de l'UCPT, Union des coopératives de Paimpol et Tréguier, connue notamment par la marque de légumes Prince de Bretagne. L'UCPT est composée à 95 % de producteurs de légumes frais. Dans un objectif de diversification, elle a racheté en 2001 les pépinières de Pléhédel. La société commerciale Terra Leon avait quant à elle vu le jour en 2000, suite au regroupement de cinq pépiniéristes.

« Armor signifie “qui se situe sur les bords de la mer” en breton », souligne Jean-Yves Guérin, directeur d'Armor végétal. « Ce qui sous-entend un climat doux : cet hiver, le littoral breton est descendu en dessous de 0 °C un seul jour. »

Valérie Vidril

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