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Investissement. Vous souhaitez investir ? Faites-vous aider...

Il existe quatre dispositifs d'aide qui permettent aux horticulteurs et aux pépiniéristes d'obtenir un soutien financier.

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Les dispositifs d'aide publique que sont le dispositif serre de FranceAgrimer, le plan végétal environnement (PVE) ou le fonds chaleur Ademe peuvent permettre, sous réserve d'éligibilité du demandeur, de toucher de 15 à 40 % d'aides sur le montant de l'investissement. Le dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE), est, quant à lui, fondé sur des fonds privés et peut être cumulé avec les aides publiques à certaines conditions.

Le nouveau dispositif serre, édité en octobre 2011, présente de nouvelles règles par rapport à l'ancienne circulaire : le dépôt des dossiers se fait sous forme d'appel à projets ; le taux d'aide de base est fixé à 15 % pour l'ensemble des demandeurs pour un montant d'investissement maximum de 1 million d'euros ; les bonifications de 10 % pour les investissements permettant de réaliser des économies d'énergie et de 15 % pour la conversion énergétique sont toujours en vigueur. Dans le cas où l'enveloppe allouée au dispositif serait insuffisante, une priorisation des dossiers pourra être mise en place. De nouveaux postes d'investissement sont également éligibles : les filets paragrêles, les câbles chauffants et les déshumidificateurs d'air thermodynamiques. La période d'appel d'offres se clôture le 31 mars 2012.

Réaliser des économies d'énergie

Le plan végétal environnement permet une aide aux investissements économes en énergie réalisés dans les serres installées avant le 31 décembre 2005 (le dispositif serre proposant une aide pour les serres installées après cette date uniquement). Ainsi, pour l'achat d'un ordinateur climatique ou le calorifugeage du réseau primaire de chaufferie, le PVE peut contribuer à hauteur de 30 à 40 % dans la limite de 150 000 euros d'investissement.

Le fonds chaleur biomasse Ademe est un dispositif d'aide dédié au projet de création de chaufferie biomasse. Le montant est fonction de la puissance en sortie de chaudière. Les certificats d'économies d'énergie sont plus complexes et moins connus des horticulteurs. L'État impose aux fournisseurs d'énergie de réaliser des économies d'énergie. Si les fournisseurs n'arrivent pas à atteindre le quota à économiser entre 2011 et 2014, ils payent une pénalité de 2 ct€/kWh non économisé. Ils doivent donc mettre en place des actions d'économie d'énergie chez leurs clients mais peuvent également acheter des « kWh économisés » à d'autres entreprises ayant elles-mêmes réalisé des économies d'énergie. Par exemple, sur une entreprise horticole, l'installation d'un ballon de stockage d'eau chaude permet d'économiser et donc de « vendre » 170 kWh/m2.

« Le dispositif d'aide doit être mis en place en amont du projet, avant la signature du devis. Il faut se renseigner auprès d'un conseiller spécialisé », a indiqué Marie Morel, chargée de mission technique « serre et équipement » à l'Astredhor, lors de la matinée technique du 22 février organisée par l'institut dans le cadre du Salon du végétal, à Angers.

Les chaudières à bois peuvent être aidées par le fonds chaleur de l'Ademe, un dispositif qui n'est pas cumulable avec les certifi cats d'économies d'énergie.

Aude Richard

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