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Résultats. L'horticulture danoise renoue avec les bénéfices

Sur le stand d'une entreprise danoise, à l'occasion de la dernière édition du salon IPM, à Essen, en Allemagne, en janvier.

Malgré des coûts de main-d'oeuvre et des charges élevés, le Danemark prouve que le secteur horticole peut dégager des marges satisfaisantes.

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Les résultats financiers de la filière horticole danoise sont, en 2011, les meilleurs des vingt-cinq dernières années. Une information communiquée le 17 mars dernier via la publication du rapport du bureau des experts comptables PK Revision, basé à Odense (DK). Les exploitations ont affiché un résultat moyen de 606 000 DKR, couronnes danoises (74 740 euros) et 310 000 DKR après la prise de rémunération du dirigeant.

En 2010, le résultat moyen ne dépassait pas 38 000 DKR. Environ 67 % des entreprises interrogées ont déclaré avoir dégagé un bénéfice en 2011.

Les exploitations de plantes en pot, de loin les plus nombreuses au sein de la filière ornementale, déclarent une progression du bénéfice de 322 000 à 585 000 DKR. Les résultats des deux années précédentes étaient quasi nuls et en 2008, seulement 45 % des entreprises affichaient un bénéfice.

Optimisation des productions

Palle Knudsen, expert-comptable de PK Revision, indique que « les producteurs danois ont réussi à maximiser et à optimiser le rendement des productions dans leurs serres et à anticiper, programmer les ventes, principalement à destination des grandes enseignes de vente au détail. Cela se traduit par une efficience dans l'organisation des productions et une diminution des risques potentiels. Le total des charges a pu être maîtrisé, malgré la forte augmentation des salaires, de 170 à 177 DKR (21,83 euros/heure), le nombre d'heures passées en serre ayant diminué de 3,5 %. Une autre explication de ces bons résultats tient à l'augmentation moyenne de 3 % des prix de vente et à une consommation énergétique en diminution. Par ailleurs, les amortissements sont également en baisse, mais malheureusement au détriment de l'investissement et de l'innovation ».

Il faut également noter que les choix stratégiques qui ont été décidés de concert par la production et le négoce portent leurs fruits :

- Abandon de la prospection directe sur les destinations éloignées (Angleterre, France, Italie), avec un relais vers ces marchés par les logisticiens hollandais, allemands ou belges.

- Concentration de l'activité sur les marchés de proximité, scandinaves, ceux du nord de l'Allemagne, Flora-Holland, Landgard, grossistes nord-européens.

- Choix d'une taille de contenant et de format petites plantes.

- Actions de marketing de filière bien orientées et performantes (à l'exemple de Floradania).

Brand Wagenaar

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