Angers Visites vertes : plébiscitées, mais à consolider

« Les acheteurs ne se déplacent plus... », constatent, perplexes, les entreprises ayant ouvert leurs portes et les exposants rencontrés sur le showroom des Visites vertes 2012. « La première fois, nous avons eu beaucoup de monde. Cette année, c'est très calme », témoignent-ils.

Vers une évolution de la formule ?

La conjoncture n'est certes pas favorable, mais une sorte de compétition entre tous les événements, même d'envergure régionale, est probablement à l'origine de cette désaffection. Le salon Aquiflor, qui s'est tenu à Bordeaux, à la même date, en est l'exemple. Par ailleurs, on ne compte plus les manifestations et journées professionnelles régionales (Normandie, Centre, Rhône-Alpes...) et internationales qui s'échelonnent tout au long d'août et de septembre. La majorité des participants rencontrés ne remettent pas en cause le concept, chacun pouvant ouvrir ou non son entreprise, tout en étant visible en un lieu commun facilement accessible – cette année, au centre Floriloire. Cependant, quelques voix se font entendre pour suggérer une évolution de la formule ou un rapprochement avec un autre événement...

Temps fort des Visites vertes : une conférence, en soirée, pour voir plus loin que sa filière et mettre ses convictions à l'épreuve. Devant près de deux cents participants, Jacques Weber, économiste, biologiste et anthropologue, a fait un tour d'horizon des questions que doivent se poser les citoyens, les États, les entreprises pour vraiment agir en faveur du développement durable et de la protection de la biodiversité.

Odile Maillard