Espagne Le pays veut rebondir hors de ses frontières

Malgré une fréquentation bien inférieure aux années fastes, la plupart des exposants d'Iberflora 2012 ont relevé la qualité et la motivation commerciale des visiteurs.

Des stands mutualisés

Pour Vicente Peris, président du salon, « le pire est derrière nous et 2012 montre un nouvel élan. Les producteurs ont pris conscience des conséquences de la crise et retrouvé du dynamisme pour rebondir sur d'autres marchés. Les pôles et les animations déployées par Iberflora montrent les voies à explorer : se rapprocher de la distribution à l'export, promouvoir la ville verte et les plantes santé ».

En invitant une centaine d'acheteurs européens, dont 40 français, le salon n'a pas hésité à investir pour l'avenir. Mais tout n'est pas rose pour autant : si le nombre d'entreprises représentées (410) reste constant, la surface des stands a été réduite et de nombreuses entreprises les ont mutualisés. Néanmoins, les organisateurs pensent avoir trouvé la bonne synergie en regroupant Iberflora et Eurobrico, Salon du bricolage. Vicente Peris est catégorique : « Il y aura toujours besoin de plates-formes physiques pour que les gens se rencontrent autour du végétal. Nous travaillons à élargir notre périmètre, en intégrant davantage les technologies ainsi que l'aval de la filière. Ma vision ? Être le pendant d'IPM Essen pour les productions méditerranéennes. Cependant, les organisateurs ne peuvent pas tout faire, les exposants doivent aussi se mobiliser pour faire vivre leur salon. » Et le président d'émettre un regret : celui de ne pas être encore parvenu à fédérer le monde du paysage...

Marie-Françoise Petitjean

Dans notre prochaine édition, un point complet sur la production espagnole.