Les familles professionnelles s'entendent sur une stratégie de « diversité végétale ».
A la faveur de la réunion du bureau de Val'hor du 13 juin, les familles professionnelles ont réfléchi sur une stratégie à adopter vis-à-vis des « plantes invasives » et ont convenu d'une position commune : agir pour préserver et protéger la diversité végétale sur le territoire français. Selon Val'hor, ce travail est une initiative de la Fédération Nationale des Producteurs de l'Horticulture (FNPHP), les représentants des semenciers, coopératives horticoles, fleuristes, jardineries, grossistes, libres services agricoles, paysagistes et entrepreneurs du paysage s'étant mis d'accord sur le principe proposé.Les professionnels se sont appuyés sur les travaux existants, par exemple la « Convention sur la Diversité Biologique ( ONU, 1992) » ou les « travaux sémantiques du Museum National d'Histoire Naturelle de 2010 », formalisés par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien en 2011, pour établir la définition suivante : « La plante invasive est une plante exotique (introduite volontairement ou accidentellement par l'homme en dehors de son aire de répartition naturelle), naturalisée (capable de se répandre naturellement et durablement), dont la prolifération (explosion démographique et géographique très rapide) menace la diversité biologique et l'équilibre des écosystèmes naturels ».