Les pépiniéristes du Loir-et-Cher ont obtenu la reconnaissance de la calamité agricole, suite aux dégâts du gel de février. En Sologne, les températures avaient atteint moins 23°C. Un record depuis 1985.« Si la chute des températures s'était limitée à -15 °C ou -18 °C, ça irait. Nous sommes habitués au froid. Mais, en février, nous avons eu -23 °C pendant plusieurs nuits, sans dégel la journée ! Sans oublier que les mois précédents, l'hiver doux avait favorisé le démarrage de la végétation ! » s'exclame Alain Courcet, pépiniériste à Crouy-sur-Cosson, en Sologne. Spécialisé dans les arbustes, il a perdu 25 000 plantes en container à cause du gel et plus de 10 000 plantes sont invendables. Une perte sèche de 140 000 euros, presque 40 % de son chiffre d'affaires. Depuis mi-juin, Alain Courcet a, plus ou moins, retrouvé le sourire. L'Etat a reconnu les dégâts du gel en calamité agricole. En clair, il peut espérer, dans le meilleur des cas, une aide de 28 % du montant de sa perte. « C'est déjà ça ! En 1985, lors du précédent grand froid, mon père avait mis plus de dix ans à s'en remettre. J'espère que d'ici deux à trois ans, je retrouverai ma trésorerie ».

Les pépiniéristes du Loir-et-Cher ont obtenu la reconnaissance de la calamité agricole, suite aux dégâts du gel de février. En Sologne, les températures avaient atteint moins 23°C. Un record depuis 1985.
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