La SFG, Société française des gazons, poursuit son travail de défense du gazon naturel dont les parts de marché sont aujourd'hui grignotées par le synthétique, jugé plus coûteux à l'installation mais plus économique sur le long terme, puisque moins gourmand en entretien.
Dans un document rendu public en juin, le SFG reprend point par point les éléments tangibles qui opposent les deux techniques de réalisation d'aires de jeux. Pourtant, pour la SFG, il n'y a pas photo. Certes, la technologie de construction de terrains de sport synthétique a progressé, gommant une partie des défauts des premières générations de terrains, mais la sélection variétale aidant, le gazon naturel a aussi beaucoup progressé. La Coupe du Monde de football en Afrique du Sud, en été 2010, a permis d'apporter de l'eau au moulin des défenseurs des gazons naturels : « la surface de jeu utilisée pour les entraînements et les matchs dans les stades de cette compétition, était majoritairement le gazon naturel. Et ceci malgré le fait que la FIFA avait recommandé de jouer tous les matchs sur du gazon artificiel pour se protéger du climat extrêmement chaud et sec du pays. En pratique, le gazon naturel s'est avéré comme la meilleure option dans la majorité des cas - un excellent résultat pour le gazon ! », précise la SFG.