DÉTECTION
En déchirant les amas cotonneux constitués de filaments de cire blanche, de nombreuses petites vésicules de forme oblongue et de couleur blanche à jaune ivoire sont mises au jour. Ce sont des oeufs. Chaque ovisac peut en contenir de 2 000 à 3 000 et certains portent encore à l'une des extrémités une plaque ridée brune qui se détache facilement : ce sont les « restes » du corps de la femelle d'une cochenille morte au cours de la ponte. Les plantes sont ici confrontées à la cochenille pulvinaire de l'hortensia : Eupulvinaria hydrangea Steinw. Celle-ci appartient à la famille des coccidés qui se caractérise par la forme en « tortue » de la carapace de la femelle adulte et par son revêtement dur, lisse et cireux. L'écoulement d'une substance collante sous les mûriers platanes et les fumagines (champignons noirs) sur les branches confirment bien la présence d'un insecte piqueur-suceur se nourrissant de la sève élaborée de la plante et excrétant du miellat.