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Une méditerranéenne peu exploitée par l'horticulture

Les capsules mures d'Erica scoparia se parent de brun.PHOTOS : CHRISTOPHE CHAMBOLLE

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Erica scoparia L. se rencontre naturellement en Algérie, Espagne, Italie, France, Maroc, Portugal et Tunisie, y compris sur les îles des Açores, des Canaries, de Madère, des Baléares, de Corse et de Sardaigne. On en connaît une variété fossile (var. macrosperma) en Irlande. On considère que les plantes des Açores, de Madère et des Canaries appartiennent respectivement aux sous-espèces azorica, maderincola et platycodon. Toutefois, certains auteurs reconnaissent cet ensemble de plantes insulaires comme deux espèces distinctes (Erica azorica et E. platycodon), avec la sous-espèce maderincola dans E. platycodon. Au sein de ce dernier taxon (Erica scoparia subsp. maderincola ou E. platycodon subsp. maderincola), David Charles McClintock a sélectionné des individus à feuillage jaune, nommés f. aureifolia, commercialisés sous la forme des (rares) cultivars 'Madeira Gold', 'Levada Gold', et vraisemblablement 'Mercedes Gold' et 'Lionel Woolner'. La seule autre sélection horticole au sein d'Erica scoparia sensu stricto est celle d'une forme ancienne naine, prostrée, nommée Erica scoparia 'Minima' (ou 'Compacta', 'Miniata', 'Minor', 'Nana' ou 'Pumila'). Un hybride supposé entre Erica scoparia et E. arborea a été trouvé, entre 1928 et 1941, en Espagne, au nord-est de l'Andalousie, mais aucune utilisation horticole n'en a été faite.

Christophe Chambolle (*) et Valéry Malécot (**)

Pied spontané et taillé masquant un grillage.

Pied d'une dizaine d'années, en forme libre, dans un massif d'arbustes.

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