« VIVEA me refuse 150 euros pour financer ma formation... »
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« Horticulteur dans le Cher, je viens vers vous car je me bats avec VIVEA (fonds pour la formation des entrepreneurs du vivant) pour obtenir une participation à une formation. La somme que je réclame est modique : 150 euros pour une session facturée 700 euros, mais j'ai dû, pour tenter de l'obtenir, échanger nombre de courriers avec cet organisme.
N'ayant pu obtenir satisfaction, j'ai décidé d'en référer directement à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture. Et voici ce que je lui ai adressé :“Je vous écris Monsieur le Ministre, car j'espère que vous pourrez m'aider dans mon combat face à VIVEA. Je pense que vous serez mon dernier espoir face à un système technocrate et bureaucratique. J'ai fait une demande d'aide de 150 euros à 300 euros sur 700 euros. Et sachant la dotation annuelle de VIVEA en région Centre, 150 euros c'est une goutte d'eau. J'aimerais suivre une formation de gestion à un site Internet, car notre petite entreprise a créé un site web en mars 2012 (http:// www.earl-duchezeau. fr/_Accueil.php).
Depuis ce mois de mars 2012 où j'ai demandé une petite aide, leur seule réponse a été : « On n'a plus d'argent pour les formations individuelles. » C'est aussi des réponses comme : « Ce sont des professionnels de mon métier qui me refusent mon aide. » Mais après avoir fait mon enquête, j'ai constaté qu'il n'y a aucun horticulteur « membre du comité régional Centre ». Je paye VIVEA depuis que je suis installé (1995), je ne bénéficie d'aucune aide et je vis de mon métier, ce qui est loin d'être le cas des agriculteurs. Toutes les questions que je pose à Madame Chazal-Coulon, responsable région Centre, restent sans réponse. Elle est dans l'embarras de me répondre. J'ai aussi fait appel à mon député, Yann Galut, mais le changement n'est pas venu. De plus, son directeur de cabinet m'a bien fait comprendre qu'il ne pouvait plus rien faire pour moi.
Autant vous dire que je suis dégoûté d'être horticulteur. Ce n'est pas facile. Je suis en colère et j'aimerais vous envoyer toutes mes lettres, le devis et leurs réponses négatives. Vous pouvez me contacter, car je saurai expliquer mon problème afin d'être écouté et pour que je puisse continuer à vivre de mon métier d'horticulteur.
Je serais aussi ravi que vous contactiez Mme Chazal-Coulon, à Aubière, car je ne lui lâche rien. Je lui ai écrit le 17 décembre 2012, et toujours pas de réponse à mes questions. Je lui ai encore écrit aujourd'hui. Je lui explique la différence entre horticulture et agriculture car elle ne doit pas savoir.
Je reste à votre entière disposition pour toutes les informations complémentaires que vous désireriez. J'espère que mon courrier saura retenir votre attention et que vous pourrez m'aider à avoir un petit financement de 150 euros. Je tiens à votre disposition toutes les pièces que j'ai écrites et je serais content que vous puissiez les étudier. Je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.” »
PAR JEAN DUCHÉZEAU, HORTICULTEUR À SANCOINS (18)
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