Invasives. PEE : Val'hor veut mobiliser
Le 3 octobre, l'interprofession a organisé une journée d'information sur les plantes envahissantes.
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La journée organisée par Val'hor constitue la première étape d'une réflexion visant à proposer un code de conduite français comportant des restrictions d'utilisation de plantes envahissantes, « raisonnées en fonction du milieu et des territoires ».
Stratégie nationale pour la biodiversité
La lutte contre les plantes exotiques envahissantes (PEE), dites invasives, est inscrite dans la Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020 (*). Dans ce cadre, les conservatoires botaniques sont chargés d'établir la liste des espèces les plus préoccupantes. « La filière horticole dans son ensemble étant particulièrement concernée par le sujet, il est important qu'elle puisse proposer des actions concertées, qui aboutiront à la rédaction d'un code de conduite accepté par tous », souligne Val'hor. Pour l'Astredhor : « Des actions sont nécessaires pour limiter les risques liés à ces plantes tout en garantissant le développement économique de la filière. » Selon la FNPHP : « La filière horticole doit s'engager avec prudence, en analysant les plantes exotiques réputées envahissantes selon des critères multiples pour évaluer à la fois leurs éventuels impacts négatifs et leurs différents aspects positifs. »
Prochaines étapes
Les prochaines étapes pour la rédaction du code consistent à : établir une liste de consensus de plantes que les professionnels acceptent de ne plus cultiver ni planter, qui ont des impacts négatifs reconnus et ne présentent pas ou peu d'intérêt pour la profession ; identifier des plantes réputées envahissantes, mais présentant des aspects positifs pour la profession, qui seraient soumises à des restrictions raisonnées partielles en cas de risques de propagations locales ; mettre en place un conseil scientifique de référence. « La filière horticole souhaite faire rapidement des propositions concrètes, nées de la concertation interprofessionnelle, avec l'appui de l'Astredhor et de Plante & Cité, en liaison avec les conservatoires botaniques. »
(*) Voir le Lien horticole n° 859 du 16 octobre 2013 « Invasives : une préoccupation grandissante » pp. 12-13.
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