La Commission a adopté, le 6 mai 2013, une stratégie visant à encourager le recours à l'infrastructure verte et à « renforcer le capital naturel de l'Europe ».
Le rapport de la Commission européenne (*) expose les raisons de promouvoir l'infrastructure verte et décrit les éléments constitutifs de la future stratégie de l'Union européenne (UE). Les États membres sont encouragés à utiliser ces possibilités afin de stimuler la mise en oeuvre de l'infrastructure verte et d'exploiter ses avantages aux fins du développement durable. D'ici à la fin de 2017, la Commission examinera les progrès réalisés dans le développement de l'infrastructure verte et publiera un nouveau rapport sur les enseignements tirés et les recommandations pour l'action future.Avant d'aborder la contribution de l'infrastructure verte aux politiques de l'UE, le rapport précise la définition retenue : un « réseau constitué de zones naturelles et semi-naturelles et d'autres éléments environnementaux faisant l'objet d'une planification stratégique, conçu et géré aux fins de la production d'une large gamme de services écosystémiques. Il intègre des espaces verts (ou aquatiques dans le cas d'écosystèmes de ce type) et d'autres éléments physiques des zones terrestres (y compris côtières) et marines. À terre, l'infrastructure verte se retrouve en milieu rural ou urbain. »