Les producteurs de muguet des Pays de la Loire ont, malgré une météo maussade, su répondre à la tradition du 1er mai.
Depuis la Renaissance, la tradition incite à offrir du muguet au début du mois de mai comme porte-bonheur et s'achète pour marquer l'arrivée du printemps. Depuis le début du XXe siècle, le brin de muguet célèbre également la fête du travail.En 2013, malgré un printemps qui a tardé et qui tarde encore à arriver, les producteurs des Pays de la Loire ont su faire preuve d'un savoir-faire sans faille pour permettre le développement optimal des plantes. La production de muguet est très délicate : les griffes doivent être cultivées 3 ans en pleine terre avant de fleurir. Floraison qui, en fonction des températures, peut arriver trop tôt ou au contraire trop tard. Les producteurs doivent donc ajuster au mieux les paramètres afin d'avoir un développement idéal pour le 1er mai. De plus, la récolte se fait à la main et sur une semaine ; elle nécessite l'embauche de près de 7000 saisonniers.Les Pays de la Loire assurent 80 % de la production nationale avec une trentaine de producteurs cultivant 200 hectares de muguet nantais. Ces producteurs, souvent maraîchers, mettent en marché 60 millions de brins et 10 fois moins de pots.Malgré une météo compliquée cette année, le muguet avec ses clochettes immaculées a été au rendez-vous.