L'érable de Montpellier, Acer monspessulanum, exige une station chaude et sèche. C'est une essence commune en région méditerranéenne, hôte régulière de la chênaie blanche sur des sols superficiels ou caillouteux, montrant une adaptabilité comparable à celle du chêne pubescent. En contexte subméditerranéen, sa présence plus sporadique est liée à des affleurements de roches dures et fissurées, généralement calcaires. Il existe de très beaux sujets en Poitou-Charentes et plusieurs stations disjointes du reste de son aire sur des pentes ensoleillées de vallées allemandes proches du Rhin. Ses petites feuilles régulièrement trilobées de 3 à 6 cm, à lobes obtus, à long pétiole, sont vert foncé brillant dessus, plus pâles et mates dessous, parfois discrètement dentées, surtout les juvéniles.
Adapté aux climats chauds et aux sols rocheux, l'érable de Montpellier résiste bien aux agressions. Son écologie le prédestine au contexte urbain.
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