Acer monspessulanum L. est présent du Maroc au Liban et tout le long de la côte nord de la mer Méditerranée. Cette espèce a hérité de divers noms, en particulier les individus de la partie orientale : Acer assyriacum, A. creticum, A. orientale ou A. persicum sont aujourd'hui traités comme des synonymes. De cette variation, reste une série de sous-espèces telles qu'Acer monspessulanum subsp. cinerascens, subsp. oksalianum, subsp. ibericum, ou subsp. microphyllum dont la validité n'a pas vraiment été évaluée récemment. À cela s'ajoutent plusieurs dizaines de noms de variétés sauvages, qui ne sont que des synonymes. Alors que cette espèce est cultivée hors de son aire naturelle depuis le milieu du XVIIIe siècle, le nombre de cultivars sélectionnés est nul. En revanche, divers hybrides avec d'autres érables sont connus, principalement en jardins botaniques, par exemple Acer × bornmuelleri Borbas, hybride supposé d'A. monspessulanum avec A. campestre. L'hybride avec Acer opalus porte le nom d'Acer × coriaceum... La plus importante modification de classification est le nom de la famille de l'érable de Montpellier. Les études les plus récentes placent la famille des acéracées dans les sapindacées, avec le litchi ou le savonnier. On y intègre aussi les hippocastanacées. D'un point de vue technique c'est surtout l'appartenance du genre Xanthoceras aux sapindacées qui pose problème, mais il s'agit là d'une autre histoire...