Environ 840,5 millions d'euros. C'est mieux que le milliard frôlé en 2010 et mieux que les 860 millions d'euros de l'an passé, mais c'est tout de même une lourde facture. C'est en tout cas celle du déficit du commerce extérieur des produits horticoles, le fameux chapitre VI de la nomenclature douanière. On pourrait se consoler en se disant qu'il faut remonter à 2005 pour trouver un chiffre aussi bas. Mais, malheureusement, cette statistique repose plus largement sur le fait que les achats de plantes des Français ont diminué en 2012 (voir le Lien horticole n° 848-849 du 26 juin 2013) que sur une embellie spectaculaire de nos exportations ou sur une meilleure couverture de nos besoins par la production domestique. C'est la seconde année de suite que notre déficit recule. Il faut remonter à 1991-1993, avec la première guerre du Golfe et une funeste augmentation de la TVA sur les produits horticoles, pour retrouver un tel phénomène. Depuis, seules les années 2001 et 2007 avaient vu le déficit se résorber légèrement.

Pour la deuxième année consécutive, en 2012, la balance du commerce extérieur de la France pour les « plantes vivantes et produits de la floriculture » a vu son déficit chronique se résorber légèrement. Mais cette embellie est essentiellement due à la baisse de la consommation...
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