Jardin Des produits tous utiles et complémentaires
Tout en dressant un bilan en demi-teinte sur le plan économique, les adhérents de l'UPJ, réunis lors de leur assemblée générale le 17 juin, restent confiants.
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Tout en dressant un bilan en demi-teinte sur le plan économique, les adhérents de l'UPJ, réunis lors de leur assemblée générale le 17 juin, restent confiants.
Malgré une baisse du chiffre d'affaires de ses adhérents de 5,2 % entre 2012 et 2013 (environ 261 millions d'euros, dont 87 % sur le marché amateur), l'Union des industries du jardin se veut optimiste, notamment en ce qui concerne les produits phytosanitaires. Certes la vente des produits classés (en nombre d'unités commerciales) a diminué entre 2008 et 2012, mais celle des produits sans classement, UAB (Utilisables en agriculture) ou à base de substances naturelles progresse. Pour Guillaume Roth, élu président à l'issue de l'assemblée générale du 17 juin, « il y aura toujours une place pour la chimie de synthèse dans l'entretien des jardins et des espaces de vie ».
Complémentarité des produitsPour l'UPJ, il n'est pas question d'opposer biocontrôle et produits classiques, on ne parle pas de substitution mais de complémentarité. « Les produits de biocontrôle doivent être mis en avant mais sans s'interdire le recours aux produits classiques », souligne Christophe Juif, président sortant. L'UPJ continue de déplorer la précipitation dans laquelle a été prise la loi Labbé. Elle est certaine que la plainte déposée, au plan européen (pour non respect des procédures et l'impact négatif sur l'économie du secteur), amènera à une réécriture d'un texte "plus proportionné". Elle se dit d'ailleurs prête à y collaborer et entend rester un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics, sur ce sujet, comme sur l'ensemble des métiers qu'elle représente.
Pluralité« Notre union a vocation à représenter la pluralité des produits proposés par ses adhérents, c'est-à-dire les produits phytosanitaires mais aussi biocides, matières fertilisantes et supports de culture, qu'ils soient issus de la chimie de synthèse ou d'origine naturelle », rappelle Guillaume Roth. Interrogé sur l'initiative du label national « Villes et villages sans pesticide » lancé par Ségolène Royal, Jacques My, directeur général répond que l'UPJ sera vigilante pour que ce label soit vraiment très strict dans son attribution et ne vienne pas apporter la confusion sur les nombreuses initiatives régionales existantes. « Notre priorité reste la même », précise-t-il, « un entretien des espaces publics et des jardins dans le strict respect de la santé et de l'environnement ».
Guillaume Roth : nouveau président de l'UPJ Guillaume Roth, âgé de 45 ans a fait l'ensemble de sa carrière au sein de la filière jardin. Depuis plus de 20 ans chez Scotts France SAS où il a occupé différentes fonctions (marketing/vente/logistique), il a intégré en 2011 la Direction générale France puis est devenu, en 2013, vice-président, directeur général Europe de l'Ouest. Guillaume Roth s'est déclaré « prêt à défendre avec opiniâtreté l'ensemble de la profession dans un contexte socioéconomique pas forcément favorable ».
V.V.
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