Accompagnement technique Des projets pour moderniser la filière

Val'hor a confirmé son implication dans les travaux de l'Institut technique qualifié de la filière, lors de l'assemblée générale de l'Astredhor, le 26 juin 2014.

Le 26 juin dernier, Dominique Douard, président de Val'hor, et Claude Dehais, président de l'Astredhor, ont signé les conventions définissant, sur l'année 2014, les modalités :. de l'animation technique (totalement financée par Val'hor) pour des dossiers interprofessionnels ; - . et de participation de l'interprofession au financement de seize programmes d'expérimentation de l'Astredhor.

Dossiers interprofessionnels : de Plante bleue à la charte qualitéL'Astredhor apporte ses compétences techniques aux dossiers interprofessionnels. L'institut a ainsi rédigé, pour l'interprofession, un guide pratique d'entretien des végétaux ligneux en points de vente, diffusé début 2014 aux jardineries à plus de 3 000 exemplaires. Deux-mille d'entre eux ont été réédités. Le guide est en téléchargement sur le site www.valhor.fr et disponible en format papier sur demande (valhor@valhor.fr). Dans le même objectif d'éviter les déceptions des clients, l'interprofession a sollicité l'Astredhor pour la réalisation d'une charte qualité des végétaux sur le point de vente. Il s'agit de pouvoir distinguer les magasins « experts » qui respectent les règles d'entretien de ceux qui ne les respectent pas.Par ailleurs, Val'hor a confié à l'Astredhor l'écriture et la mise en place technique du niveau 3, dit de « Haute valeur environnementale (HVE) », du label Plante bleue, le label éco-responsable français des horticulteurs et pépiniéristes, ainsi que l'accompagnement technique général de la démarche.L'Astredhor participe également à la rédaction d'un code de conduite français sur les plantes exotiques envahissantes, comprenant des restrictions d'utilisation des plantes raisonnées en fonction du milieu et des territoires.

Expérimentations : des Leds aux végétaux tendancesVal'hor participe à hauteur de 363 500 € à seize programmes d'expérimentation de l'Astredhor, soit 20 % du budget total des programmes concernés. Parmi les nouveaux programmes, SaveBuxus (2014-2017) vise à lutter efficacement contre la pyrale du buis et les maladies de dépérissement du buis. Un autre (2014-2016) évalue l'intérêt agronomique et économique des modules d'éclairage Led pour différentes cultures horticoles (plantes en pot, pieds-mères, jeunes plants) cultivées sous abris.Des essais engagés depuis 2011 visent à développer des solutions techniques, facilement adaptables dans les entreprises de production avec les outils existants, pour réaliser des économies d'énergie en serre en fleur coupée et plantes en pot (*).Côté marché, le programme sur le référentiel de végétaux tendances (2014-2018) vise à développer des gammes de plantes en pot et de pépinière mieux adaptées aux attentes des consommateurs par une démarche d'identification de végétaux en lien avec les tendances du marché. Tous les acteurs de la filière seront associés à cette démarche et notamment la distribution. Val'hor finance ce projet avec FranceAgriMer et un guide de plantes « tendances » sera édité. L'Astredhor réalise ce programme avec le cabinet de tendances Chlorosphère. Un autre projet (2014-2016) étudie les végétaux susceptibles d'améliorer la qualité de l'air au sein des villes et à l'intérieur des habitats ; des guides seront développés.Un programme, initié par Val'hor, doit permettre aux acteurs de la distribution et du commerce de plantes horticoles et de pépinière, de contrôler les cochenilles de serre chaude, par la prévention ou l'utilisation de mécanismes naturels de lutte, faciles d'utilisation sur les points de vente.

Livre blanc de l'innovationA l'occasion de cette signature, Dominique Douard a présenté, avec l'appui technique d'une consultante spécialisée, les travaux issus des réflexions sur l'innovation impliquant tous les acteurs de la filière de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Ces travaux déboucheront sur l'adoption d'un livre blanc de l'innovation dans les mois à venir. Pour le président de l'Interprofession, « l'innovation n'a de sens que si elle contribue à séduire de nouveaux clients », ce qui implique de se concentrer sur la praticité de l'innovation, accroître la diffusion et la vulgarisation des programmes de recherche auprès d'un large public, définir une nouvelle gouvernance de l'innovation".

(*) Les résultats intermédiaires sont téléchargeables sur le site Internet de Val'hor (www.valhor.fr), onglet Recherche & Innovation.

V.V.