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Val'hor L'interprofession veut voir loin

Benoît Ganem (au centre), nouveau président de Val'hor, et Dominique Douard, président sortant, ont présenté le nouveau logo de la marque Fleurs de France à Stéphane Le Foll, ministre en charge de l'Agriculture, qui a rappelé la nécessité de se projeter dans l'avenir. © Val'Hor Benoît Ganem (au centre), nouveau président de Val'hor, et Dominique Douard, président sortant, ont présenté le nouveau logo de la marque Fleurs de France à Stéphane Le Foll, ministre en charge de l'Agriculture, qui a ra

Nouveau président, nouveau bureau, présentation de l'étude prospective et encouragements de Stéphane Le Foll ont rythmé l'assemblée générale du 8 octobre.

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Nouveau président, nouveau bureau, présentation de l'étude prospective et encouragements de Stéphane Le Foll ont rythmé l'assemblée générale du 8 octobre.

C'est avec beaucoup d'humour que Benoît Ganem, président de Flora Nova (Jardin des fleurs, Oya Fleurs, Mon fleuriste préféré), a pris la succession de Dominique Douard à la présidence de Val'hor le 8 octobre dernier : « Il n'est pas né celui qui pourra le remplacer ! » L'homme s'engage pourtant sur son « chemin de croix » avec pour conviction l'intérêt du combat collectif et pour motivation l'avenir de la filière. Il est aussi conscient de la nécessité d'assurer une meilleure visibilité des actions de l'interprofession auprès des cotisants. Le nouveau bureau se compose de Régis Lelièvre (Codhor) qui succède à Maxime François, Michel Audouy (Comep), Emmanuel de Chaumont (Commission commune), Jean-Marc De Breyne (secrétaire général), Philippe Moinet (trésorier), Robert Farcy (trésorier adjoint), Mikaël Mercier et Nicolas Bourdin (membres délégués). Il hérite d'une interprofession au résultat comptable et financier sain.Les activités de Val'hor sont multiples : promotion (Design par nature, Cité Verte, fête des Grands-mères...), valorisation des métiers, soutien à l'innovation et à la recherche (Astredhor, Plante & Cité), à l'exportation, études et enquêtes, qualités et labels...De nouvelles actions sont prévues pour 2014-2015 : un cahier des charges sur le maintien de la qualité des végétaux sur les points de vente, un code de conduite sur les plantes envahissantes, un livre blanc et une gouvernance interprofessionnelle de l'innovation... Elles n'empêchent pas l'interprofession de mesurer la situation d'urgence dans laquelle se trouve la filière, avec la multiplication des dépôts de bilan.

Sur la voie de l'engagement commun Une situation d'urgence que François Félix, président de la FNPHP, ne s'est pas privé d'exposer à Stéphane Le Foll : « Vous nous avez écoutés, maintenant il faudrait agir. » Venu faire une courte allocation en début d'après-midi, le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, a accepté de recevoir une délégation (voir l'Éditorial en page 3). Il a invité la filière à un engagement collectif, soulignant sa propre responsabilité, mais également celle de l'ensemble des professionnels. Stéphane Le Foll a souligné l'importance de rendre visible la production française, grâce notamment à des démarches comme Plante Bleue et Fleurs de France. Val'hor a travaillé sur cette dernière dans un souci de simplicité, de gratuité et de rapidité. Dominique Douard a ainsi pu présenter au ministre et à l'assemblée le nouveau logo de la marque destinée à promouvoir les végétaux produits en France. Le cahier des charges pour la mise en oeuvre de ce label est en cours d'écriture.L'après-midi s'est terminé par une table ronde dédiée à l'étude prospective Val'hor, qui met en exergue quatre grands scénarios. « Ce n'est qu'un point de départ », insiste Benoît Ganem. En effet, tout reste à faire : aux professionnels de déterminer la situation qu'ils souhaiteraient voir se réaliser, d'identifier les leviers sur lesquels ils peuvent agir pour tenter d'influer sur leur avenir.

V.V.

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