Arvipo PS 100 Optima Robuste mais lourd

PRISE EN MAIN

Le harnais. Tous le monde a été conquis par la batterie miniature et la légèreté du portage. Mais sur le confort, les avis sont partagés. Il sied au petit gabarit de Jessica, et à Mathias. Jean-Claude a trouvé le gilet un peu étroit au niveau des épaules et ressenti une gêne derrière le cou toute la journée et Jérôme l'a trouvé inconfortable.

Le sécateur. Doté d'une poignée longue d'assez gros diamètre, il offre sans surprise pour Jean-Claude et Jérôme une « bonne tenue en main ». Mathias trouve cette poignée un peu grosse mais apprécie, comme ses coéquipiers, son revêtement souple et agréable. À noter que ce dernier, après huit jours d'utilisation, a commencé à se décoller à l'avant. Les quatre tailleurs trouvent le sécateur lourd. Avec près d'un kilo, il est, avec le Bacchus, l'un des deux poids lourds du test. De plus, il est lesté d'un gros câble rigide, connecté à la poignée du sécateur par une fiche flanquée d'une rotule métallique. Cette dernière compense en partie la rigidité du câble. Plus judicieux, le cordon s'insère dans des boucles fixées sur la bretelle du harnais. Il pèse ainsi moins sur le poignet. La sangle qui serre l'étui à la cuisse est gênante.

Mise en marche. Comme pour les marques Infaco, Ars et Felco, le modèle d'Arvipo est facile à mettre en marche. Très accessible, le boîtier de commande est fixé sur la bretelle gauche du harnais, au niveau de la poitrine. L'écran ne donne que le niveau de la batterie et le nombre de coupes.

ESSAI DE TAILLE

Jérôme et Jessica trouvent que le PS 100 Optima est assez réactif au déclenchement de la coupe. Mais « il tremblote dans la main quand la lame se ferme », remarque pour sa part d'emblée Jessica. Les quatre tailleurs sont satisfaits de la puissance de l'outil et de la bonne progressivité de la lame. Mathias et Jean-Claude le trouvent toutefois trop lent. Jean-Claude y voit quant à lui un petit avantage. « La lame se rouvre lentement également, observe-t-il. À l'approche d'un oeil, ça peut éviter de faire de la casse. » Pour le reste, ce sécateur suscite globalement peu d'enthousiasme. Les tailleurs, dans leur majorité, le trouvent peu maniable. « La lame est un peu courte. Elle glisse lorsqu'elle s'attaque aux gros bois », estiment Mathias et Jessica. Le passage de la demi-ouverture à la grande ouverture est aussi lent. Et le PS 100 chauffe.