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Formation. L'école de La Mouillère fait peau neuve

Le 2 juin, François Bonneau, président de la région Centre (au centre), a posé la première pierre de trois nouveaux bâtiments, à l'école d'horticulture d'Orléans.

Pour la rentrée 2015, l'école d'horticulture d'Orléans accueillera plus de 500 jeunes dans des locaux tout neufs, dont un bâtiment dédié à la fleuristerie.

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À Orléans, les bâtiments de l'école de La Mouillère, qui dataient des années 1960, ont commencé à être détruits. Sur le site, au coeur de la ville, l'heure est aux fondations d'un nouveau pôle technique d'art floral. Le 2 juin, François Bonneau, président de la région Centre, est venu poser la première pierre de ce bâtiment de 1 800 m². Le rez-de-chaussée accueillera un espace pour l'art floral, avec des salles de travaux pratiques associées à un plateau technique, et des rangements. L'étage sera composé de salles de cours. Ce futur pôle de fleuristerie, qui rassemble un tiers des élèves, permettra d'accueillir de nouvelles formations à partir de 2015.

Mais la restructuration ne s'arrête pas là, comme l'explique Jean-Philippe Audrain, le directeur de l'école. « Dans une deuxième phase, nous allons également reconstruire tous les ateliers techniques, que ce soit pour l'horticulture ou les espaces verts. Tous les équipements seront beaucoup plus fonctionnels. »

Une jardinerie pédagogique verra également le jour. Cet espace de vente au public n'est pas voué à faire de la concurrence aux professionnels, il ne sera pas ouvert le week-end par exemple, mais servira d'outil de démonstration. « C'est avant tout un outil pédagogique pour former les élèves sur le conseil, comme le demande la profession, et un outil de communication, une fenêtre ouverte sur l'extérieur », souligne le directeur. Le coût de cette opération s'élève à 5,6 millions d'euros, financée à 64,5 % par la région Centre.

Du CAP à la licence pro

En attendant septembre 2015, deux nouvelles formations ouvriront dès la rentrée 2014, tournées vers l'enseignement supérieur :

- un BTSA « Productions horticoles » par apprentissage (en partenariat avec le CFAAD 45 de Bellegarde) ;

- une option « Management des productions horticoles » liée à la licence professionnelle « Valorisation des ressources végétales », mise en place avec l'université d'Orléans. « Les professionnels de l'horticulture se sont particulièrement impliqués pour l'ouverture de ces formations. Ils recherchent de plus en plus des personnes formées en gestion, ressources humaines et marketing, capables de reprendre une exploitation », souligne Jean-Philippe Audrain. L'école propose des formations en horticulture, paysage, art floral et maraîchage, à partir du CAP.

Un bac technique STAV méconnu

Il reste encore des places pour le bac technique « Sciences et technologies de l'agronomie et du vivant ». Cette formation est proposée après une seconde générale. Elle permet de suivre l'évolution du monde agricole et de cerner ses nouvelles préoccupations : qualité et sécurité alimentaires, gestion des ressources naturelles, protection de l'environnement. Elle peut être complétée par un BTS ou un IUT, et offre des débouchés dans les domaines de la biologie, de la nature ou de l'écologie.

Aude Richard

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