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Récompense. La gestion écologique labellisée

Une cinquantaine de participants ont assisté à la matinée technique Échos Paysage organisée au coeur de l'Éplefpa de Lyon-Dardilly-Écully (69), labellisé en juin dernier.

Deux parcs des sites de Dardilly et d'Écully, dans le Rhône, se sont vu décerner le label Ecojardin.

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Les espaces verts labellisés Ecojardin de l'établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole (Éplefpa) de Lyon-Dardilly-Écully ont été, le 18 novembre dernier, au coeur de la matinée technique Échos Paysage « La démarche Ecojardin, un outil de gestion écologique pour les collectivités, les établissements publics et les entrepreneurs ».

Les deux parcs des sites de Dardilly et d'Écully se sont vu décerner le label en juin dernier. Le mode de gestion des espaces verts de l'Éplefpa a été minutieusement étudié lors des audits qui ont eu lieu en mars 2014, et évalué selon une grille abordant plusieurs thématiques : intégration du site, connaissance du sol, gestion de l'eau, faune et flore, équipements, matériaux, matériels et engins, formation du personnel, accueil du public. Ce label valorise le travail des agents et des acteurs impliqués dans la gestion du parc depuis plusieurs années. Il permet de sensibiliser les apprenants et les visiteurs à la gestion écologique des espaces verts.

La matinée technique a réuni une cinquantaine de participants (collectivités, entreprises du paysage, enseignants). Après une présentation du référentiel Ecojardin par Aurore Micand, de Plante & Cité (référenciel consultable sur www.plante-et-cite.fr), différents acteurs ont apporté leur témoignage sur la mise en oeuvre de la démarche. « L'inscription en ligne peut se faire toute l'année, l'audit est réalisé dans un délai de trois à quatre mois. Ce délai permet au gestionnaire de rassembler l'ensemble des documents à envoyer à l'auditeur », précise Flore Sancey, chef du projet Ecojardin de l'Éplefpa de Lyon-Dardilly-Écully.

Une forte implication des élèves

« Cela nous a aussi laissé le temps de mettre en oeuvre de nouvelles actions déterminantes avant la visite de l'auditeur comme l'installation de panneaux d'information du public. » Quel que soit le site, l'audit s'effectue en deux temps : un entretien avec les gestionnaires qui permet de cerner la politique globale en matière de gestion écologique, puis une visite sur le terrain, afin d'évaluer les divers critères nécessaires à l'obtention du label, dont sept sont essentiels. « Nous mettons aussi en avant au travers de la fiche de synthèse envoyée au gestionnaire les points forts et ceux à améliorer », explique Fanny Vidalenche (bureau d'études Hélianthème), qui a réalisé l'audit des sites de Dardilly et Écully. Parmi les points forts relevés par l'auditrice pour les deux parcs, on peut noter la forte implication des élèves dans l'aménagement et la gestion des jardins (espaces redessinés et réaménagés), une bonne connaissance du sol, l'utilisation de paillages, les différentes strates végétales... Toutefois, si le lieu présente une large diversité végétale horticole d'un grand intérêt pédagogique, on rencontre peu d'espèces indigènes au niveau des zones labellisées. « L'audit a aussi révélé quelques points faibles que nous nous devons d'améliorer dans les prochaines années, notamment au niveau de l'arrosage, et des allées en stabilisé. Sur ces dernières, l'enherbement est une piste privilégiée », indique Flore Sancey.

Claude Thiery

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