Le marché aux fleurs néerlandais FloraHolland se prépare à la grève annoncée par les organisations syndicales pour jeudi 6 février, suite à la rupture des négociations sur la mise en oeuvre du plan social.
Mis en place en octobre dernier pour faire face aux évolutions de la conjoncture, le plan de restructuration "KOMPASS" prévoit la fermeture du cadran de Bleiswijk et la réduction de certains services, dont le contrôle qualité. Il se traduit par 200 licenciements, soit 5% des effectifs. Le désaccord porte sur le nombre de suppressions de postes et les conditions de licenciement, notamment le montant des indemnités. La grève devait démarrer jeudi soir dernier vers 18 heures et se poursuivre jusque vendredi matin 7 février.Le directeur Rens Buchwaldt juge cette action irresponsable "A cette période, les acteurs réalisent une part considérable de leur revenu annuel" indique- t-il. "Je suis conscient que ces changements organisationnels peuvent avoir des conséquences personnelles majeures pour nos employés. Nous prenons ces décisions pour assurer la viabilité future de FloraHolland pour nos équipes, les producteurs et les commerçants." Les organisations syndicales ont prévu des regroupements aux entrées des marchés, ainsi qu'une manifestation pour exprimer leur désaccord, en s'engageant toutefois à ne pas bloquer le processus de vente ni s'opposer aux employés non-grévistes.FloraHolland affirme tout mettre en oeuvre pour assurer la vente et l'acheminement logistique des végétaux avec le minimum de perturbations et s'engage à informer les opérateurs de l'évolution des événements deux fois par jour. Les horaires d'apport de jeudi 6 avaient été élargis.