La loi Labbé soulève des interrogations et la réaction de professionnels du jardin.
Précisément quatre jours après l'adoption, le 23 janvier dernier, de la proposition de loi visant à encadrer l'usage des produits phytosanitaires en zones non agricoles (*), l'UPJ (Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics) a adressé une lettre au ministre de l'Écologie Philippe Martin, notifiant son retrait des accords-cadres et du comité de pilotage Ecophyto ZNA.Pour l'organisation professionnelle, ces accords-cadres, qui avaient permis une baisse de l'usage des produits phytosanitaires, n'ont « plus aucune signification [...] puisqu'ils font désormais place à une interdiction pure et simple ». L'UPJ annonce qu'elle « poursuivra la mise en oeuvre de sa mission, en dehors du piège que constituent les engagements volontaires, mais unilatéraux, auprès des pouvoirs publics ». Par ailleurs, elle engage une procédure visant à rendre la loi caduque (pour manquement à la directive 98/34/CE).