François Félix, rosiériste (Le Grand-Lemps, 38), vient d'être élu président de la FNPHP. Il livre ses objectifs et ambitions pour le mandat de trois ans qu'il a signé...
Quelles sont vos priorités à la tête de la Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières ? Le principal objectif est de fédérer. Les problèmes qui se posent à nous ne peuvent se régler métier par métier, pépiniéristes, horticulteurs, détaillants ou grossistes. Il n'y a pas de vraies divisions, mais on sent que les difficultés économiques ont tendance à en apporter. Il faut donc rester soudés et avancer de concert. Au-delà de cette volonté de défendre la profession tous ensemble, la Fédération doit mener des projets. On ne peut sortir de la crise qu'en tirant la profession vers le haut, c'est le seul salut pour l'avenir. La Fédération doit être un incubateur de projets ouverts à ceux qui souhaitent développer les thématiques les plus diverses répondant aux besoins des adhérents.Ainsi, le pôle paysage mis en place il y a deux ans et qui a multiplié les contacts avec la FFP (Fédération française du paysage), l'Unep (les entreprises du paysage) et Hortis (les responsables d'espaces nature en ville), travaille à la refonte d'un CCTP (cahier des clauses techniques particulières), qui permette aux producteurs d'y répondre au mieux, et qui puisse être remis au goût du jour. Nous réfléchissons aussi avec la FFP sur la palette végétale de demain. Et nous travaillons déjà sur l'identification d'entités de productions susceptibles de se regrouper pour optimiser l'offre face à la demande... Ce ne sont que trois exemples ; c'est ce genre d'initiative que je souhaite favoriser.