Lors des chantiers de végétalisation, les prescripteurs font de plus en plus appel à des compositions se rapprochant de la flore naturelle des sites à traiter pour faciliter l'intégration paysagère, préserver la biodiversité (faune, flore, habitats naturels, génétique...) et garantir une couverture du sol avec une plus grande diversité à long terme. Sur ces terrains, pauvres la plupart du temps, les mélanges classiques présentent de fortes limites en termes d'adaptation, ces espèces disparaissant rapidement au profit de plantes locales qui s'implantent naturellement. Travailler directement avec un mélange composé en majorité, ou à 100 %, d'espèces indigènes apparaît alors comme une solution privilégiée. En effet, des études ont montré que les végétaux d'origine locale sont mieux armés que les autres, leurs capacités de reprise et d'adaptation sont meilleures, leur capital génétique diversifié leur permettant notamment de s'adapter aux aléas temporaires du climat. Toutefois, espèces indigènes et essences locales ne signifient pas forcément semences locales : les fournisseurs font largement appel aux semences d'importation, pour des raisons économiques et de disponibilité, l'offre locale étant très faible en France.

La journée Écho-paysage Rhône-Alpes dédiée aux plantes d'origine locale (palettes végétales : concilier végétalisation et biodiversité), en juin, a abordé différents programmes mis en oeuvre ces dix dernières années en zone montagneuse (1).
1903
Contenu réservé aux abonnés du Lien Horticole
Pour y accéder : 3 possibilités !
10 %
Vous avez lu 10 % de l'article
Vous êtes déjà abonné,
Si vous n'avez pas de compte, inscrivez-vous. Vous aurez besoin de votre numéro d’abonné.
J'ai déjà un compteVous n’êtes pas abonné, abonnez-vous.
Profitez de l’intégralité des contenus du site en vous abonnant en formule Intégrale ou 100% Numérique.
Vous n’êtes pas abonné, découvrez gratuitement.
Profitez, sans engagement, de tous les services de Le Lien Horticole pendant 1 mois, y compris l’accès complet au site Internet.