Le bois raméal fragmenté ou BRF, expression qui désigne le matériau et sa technique de mise en oeuvre, nous vient du Canada. Dans les années 1970, le professeur Gilles Lemieux, botaniste forestier et chercheur à l'université Laval au Québec, expérimente l'utilisation des fragments de branchages sur les sols agricoles. L'idée vient de l'observation des climax forestiers feuillus. En forêt, les sols sont souples et riches d'une vie intense. Ils sont nourris par tout ce qui tombe, meurt et se transforme à leur surface : branches mortes ou vivantes, tombées à terre lors des gros coups de vents, animaux, feuilles, etc. Toute cette matière organique constitue la base de la vie des sols forestiers. L'agriculture, au sens large, nos espaces verts et nos jardins, ont un peu oublié ces équilibres.

Bois raméal fragmenté : l'expression ne disait pas grand-chose aux professionnels du paysage il y a trois ou quatre ans. Mais la technique évolue rapidement, comme en témoignent la parution d'un livre et l'ouverture d'un site internet dédié. L'occasion de rappeler en quoi consiste ce procédé...
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