Pendant des années, dans les villes, c'est le citoyen qui devait s'adapter au jardin. L'interdiction de fouler les pelouses, de cueillir les fruits... était la norme. La densification des villes et la montée en force du besoin de nature entraînent la création de nombreux espaces verts urbains, avec un souci grandissant de les adapter à ce que les citoyens veulent en faire. Voire à ce qu'ils en faisaient auparavant ! Car ce n'est pas parce qu'un parc va être créé sur une friche qu'aucun usage n'y préexistait avant et qu'il s'agissait d'un lieu sans vie. Elle était peut-être un espace de promenade pour les habitants et leurs animaux domestiques, le théâtre de barbecues de quartier, un espace de jeu pour les enfants... Si tel est le cas et qu'un jardin à la française prenne sa place, avec allées tirées au cordeau, bordures rectilignes et pelouses sanctuarisées, il y a peu de chance qu'il vieillisse bien...

Aujourd'hui, il n'est plus question de créer un parc ou un jardin sans consulter au préalable la population qui sera amenée à l'utiliser. À l'instar de la « démocratie participative », une notion un peu floue, bien que basée sur une demande sociale bien réelle, – qui avait marqué la campagne présidentielle de 2007 dans l'Hexagone –, le « jardin participatif » est en marche...
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