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Biocontrôle Des OAD pour faciliter la protection intégrée

Ange Lhoste-Drouineau (à gauche), responsable PBI au Scradh, a réalisé les notations hebdomadaires chez Benjamin Fourmillier. Elle a présenté le 9 décembre 2014 les résultats des suivis de thrips et d'aleurodes en culture de rosier.(c)Valérie vidril. Ange Lhoste-Drouineau (à gauche), responsable PBI au Scradh, a réalisé les notations hebdomadaires chez Benjamin Fourmillier. Elle a présenté le 9 décembre 2014 les résultats des suivis de thrips et d'aleurodes en culture de rosier.(c)Valérie vidril

Le 9 décembre dernier, l'Astredhor organisait une journée de présentation du projet OAD Serres chez le rosiériste Benjamin Fourmillier, à La Crau (83), puis au Scradh, à Hyères (83).

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Le 9 décembre dernier, l'Astredhor organisait une journée de présentation du projet OAD Serres chez le rosiériste Benjamin Fourmillier, à La Crau (83), puis au Scradh, à Hyères (83).

Fabien Robert (Astre- dhor), Bruno Paris (Creat), Ange Lhoste- Drouineau (Scradh) et Christine Poncet (Inra Sophia-Antipolis) ont tour à tour présenté le projet OAD Serres chez le producteur Benjamin Fourmillier, à La Crau. Son exploitation de roses est un des neuf sites nationaux (Pays de la Loire, Sud-Ouest, Paca) à valider et optimiser les outils télématiques développés au sein du programme. Ce dernier, initié en 2012, vise en effet à développer des outils d'aide à la décision (OAD) pour la gestion sanitaire des cultures horticoles sous serre. Dans le cadre du projet, ces outils sont accessibles sur ordinateurs, tablettes et smartphones à partir d'une plate-forme gérée par l'Inra, Sophi@datamarket. La journée s'est terminée par la présentation des travaux du Scradh, station Astredhor partenaire du programme Casdar avec l'Arexhor Pays de la Loire, le Creat et le GIE Fleurs et plantes du Sud-Ouest. Les OAD ont été développés à partir des outils mis au point en interne par l'Inra Sophia Antipolis (UMR ISA Sophia Agrobiotech), qui a commencé à travailler sur le sujet dès 2002. Ils permettent un suivi global de l'ensemble des espèces présentes en culture (ravageurs et auxiliaires) grâce à des méthodes d'échantillonnage et d'enregistrement de différentes variables (agronomiques ; ravageurs, maladies et auxiliaires selon une échelle de notation ; température et hygrométrie ; interventions).

Suivre l'évolution des infestations La saisie des données peut s'effectuer directement sur tablette. Des modules de reconnaissance facilitent les notations. La visualisation des dynamiques des populations utiles et nuisibles (représentation spatiale et dans le temps) vise à aider le producteur à prendre la décision de déclencher ou non les interventions (lâchers, traitement chimique si nécessaire). L'interprétation des différentes courbes peut permettre d'élaborer des stratégies de protection adaptées.Sur le terrain, les différents outils présentent un réel intérêt, mais certains points restent à optimiser. Ainsi, malgré l'utilisation de protocole « QuickSampling » (méthode de classes visuelles d'abondance) créé par l'Inra pour simplifier le suivi épidémiologique, l'observa- tion des zones d'échantillonnage prend encore beaucoup trop de temps pour les producteurs.« Prototypés » sur le modèle rosier, les OAD sont depuis peu en cours d'expérimentation en culture de plantes en pot (projet Otelho).

Pour aller plus loin : le projet « OAD Serres » est explicité sur la vidéo technique réalisée par l'Astredhor (www.astredhor.fr) en collaboration avec Ange Lhoste-Drouineau, ingénieur expérimentateur PBI (protection biologique intégrée) à la station Scradh, et avec le soutien de FranceAgriMer : objectifs, mise en oeuvre, partenaires.

V.V

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