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Investissements Mieux connaître les aides possibles

Les principaux dossiers des pôles de travail de la FNPHP ont été présentés lors du dernier congrès (voir le Lien horticole n° 936 du 8 juillet). En voici le second volet.  

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Les principaux dossiers des pôles de travail de la FNPHP ont été présentés lors du dernier congrès (voir le Lien horticole n° 936 du 8 juillet). En voici le second volet.

Lors du dernier congrès de la Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières (FNPHP), le pôle « performance » a été présenté par Dominique Boutillon, horticultrice près de Toulouse (31) et Ollivier Ottenwaelder, horticulteur près de Fréjus (83). Cette structure s'occupe des aides à l'investissement, qui viennent de subir un profond changement, même si le système précédent donnait satisfaction.Aujourd'hui, les aides sont distribuées via des « P3A » (Projets agricoles agroalimentaires d'avenir). Un P3A spécifique à l'horticulture et au maraîchage a été mis en place. « Il représente 14 millions d'euros, soit 13 % d'un avion Rafale », n'a pas hésité à préciser Dominique Boutillon !La manière dont l'argent est attribué a aussi évolué : nous sommes passés d'une logique d'investissements éligibles aux subventions à une logique de projets, qui sont évalués selon cinq critères : l'innovation, l'impact commercial, l'impact environnemental, l'impact social et l'intégration dans la filière (quelle part de marché reconquise ?). Sur cent dossiers qui ont été aujourd'hui déposés, quinze concernent l'horticulture. Les projets en cours représentent une enveloppe de 3 à 3,5 millions d'euros, il est donc encore possible d'en présenter...

Des aides européennes du FEADERLes entreprises peuvent également prétendre à des aides européennes du FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) à travers leur région. En général, ces aides ne dépasseront pas 20 % de l'investissement, mais elles pourront aller jusqu'à 40 % dans certains cas particuliers. L'investissement doit être compris entre 50 000 et 3 millions d'euros.

Aides via la Pac, oui, mais ! Une autre enveloppe dont il est possible de bénéficier est celle des PCAE (plans pour la compétitivité et l'adaptation des entreprises agricoles). L'État a principalement visé l'élevage, mais quelques dossiers horticoles sont en cours d'instruction, même si la réalité est très différente d'une région à l'autre.L'ouverture de l'horticulture à la Pac (Politique agricole commune) constitue également un dossier suivi par le pôle « performance ». La question avait été soulevée par un pépiniériste lors du congrès de Toulouse (31) il y a deux ans. Il semble que ce dossier soit assez épineux, mais que les pépinières de pleine terre soient éligibles et puissent bénéficier de 60 euros d'aide par hectare et par an, une somme faible qui n'intéresse que ceux qui ont de grandes surfaces. Toutefois, cette somme pourrait être portée à 200 euros en 2020.À noter enfin que les certificats d'économie d'énergie peuvent permettre de toucher des aides de la part des fournisseurs sur certains investissements. Un exemple spécifique concernant un open buffer a été évoqué.

P.F.

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