Login

FranceAgriMer. Entre observation et prospective...

La performance économique des entreprises et l'adaptation au marché constituent l'un des points sur lesquels les professionnels doivent réfléchir avant juin.

Le Conseil horticole s'est réuni le 20 janvier.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Deux points essentiels sont ressortis du dernier Conseil spécialisé horticole de FranceAgriMer. Ce rendez-vous a tout d'abord été l'occasion de présenter les premiers résultats de l'Observatoire des données économiques et financières des entreprises horticoles pour 2013. Réalisé par le Conseil national des centres d'économie rurale (CNCER), pour le compte de FranceAgri-Mer, cet observatoire s'appuie sur les données du réseau CER France, spécialiste des activités d'expertise comptable et de conseil auprès des agriculteurs. Il examine plus de 200 entreprises. Sur la période 2013-2012, on note :

– la baisse du chiffre d'affaires de 3,4 % (diminution plus prononcée pour les fleurs coupées avec - 7,5 %) ;

– un taux d'endettement moyen de 66 % (en hausse de 5 points), des investissements en recul (- 10 %) et des emprunts nouveaux en forte baisse (- 29 %) ;

– en termes de santé financière, des entreprises en situation plus fragile en 2013 (+ 4 %).

L'analyse des trajectoires financières de 2011 à 2013 montre cependant une grande diversité, avec autant d'entreprises en déclin qu'en développement soutenu.

Situation d'urgence

Par ailleurs, une nouvelle étape de la stratégie de filière horticole a été lancée. L'objectif est « d'approfondir les travaux menés sur la stratégie de la filière horticole et sur la démarche de prospective et ses scénarii, en les inscrivant dans l'échéance 2025 ». Toutefois, pour « répondre aux difficultés de la filière à plus court terme, une première réflexion pour les trois années à venir est lancée, au travers d'une déclinaison en plan opérationnel 2015- 2017, avec comme objectif la formulation de propositions d'actions pour le mois de juin 2015 ».

D'ici là, les professionnels devront faire des propositions sur, entre autres, la performance économique des entreprises et l'adaptation au marché ou l'innovation.

Le président du Conseil, Jean-Pierre Mariné, s'est félicité de la mise en place de cette gouvernance, tout en rappelant : « Il y a une urgence : c'est la maîtrise du marché et il nous faut continuer d'avancer vite. »

Pascal Fayolle

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement