Selon le dernier baromètre de la profession révélé par l'Unep, tous les indicateurs du marché sont passés au rouge au cours du second semestre 2014.
Catherine Muller, présidente de l'Unep (Union nationale des entrepreneurs du paysage) a réuni fin janvier la presse professionnelle pour lui présenter les dernières actions de son organisme, la mise en place d'un observatoire des villes vertes, sur laquelle nous reviendrons prochainement, mais aussi les traditionnels chiffres de l'activité du secteur. Sur ce point, les professionnels des espaces verts ne sont plus tout à fait aussi sereins qu'ils l'étaient. Certes, comme l'a rappelé Catherine Muller, la profession avait été relativement épargnée par la crise jusqu'à présent, la situation n'est pas catastrophique et aurait plutôt tendance à se rapprocher de celle de nombreux autres secteurs d'activité, mais on sent bien poindre l'inquiétude. Selon le baromètre Unep réalisé en collaboration avec Agrica et avec des chiffres fournis par l'interprofession Val'hor, le second semestre 2014 a été marqué par un recul du chiffre d'affaires global du secteur du paysage. Ce recul se monte à 2,5 % pour le troisième trimestre et 2 % au quatrième. C'est en création que la baisse est la plus marquée : - 4 % au troisième trimestre, - 3 % au quatrième. Un recul qui se constate sur l'ensemble des marchés. Pour les activités d'entretien, les difficultés sont moins marquées, avec une croissance de 0,5 % au troisième trimestre et un recul du même ordre au quatrième, soit un semestre étal. Comme le notait Catherine Muller, l'entretien est souvent régi par des contrats de trois ans lissant l'activité.