Des champs de rosiers à perte de vue. Bienvenue à Bellegarde, au pays de la rose. Sur la commune voisine, Villemoutiers (45), Jean-Michel et Jean-Luc Leplat exploitent 60 ha, dont 10 % de rosiers. Depuis quelques années, les frères tentent de diminuer les intrants sur cette culture traditionnelle, véritable fleuron de la qualité française. Mais la pression du marché est forte, comme le souligne Jean-Luc Leplat. « Si un client trouve un puceron dans sa commande, il lance une procédure de litige et la marchandise nous revient. Même les jardineries bio ne veulent pas de pucerons. » Alors comment concilier une baisse des intrants et une amélioration de la biodiversité tout en gardant une qualité irréprochable pour satisfaire les clients ? C'est le pari du Gaec de la Vallée des Merles. Dès la sélection, Jean-Luc Leplat réfléchit à la baisse des intrants. Il choisit, chez différents obtenteurs, les variétés les plus résistantes aux maladies. « Certains de mes clients souhaitent des anciennes variétés, qui elles sont peu résistantes. Mais quand je leur explique mon choix, ils le comprennent. Je fais aussi des formations dans les jardineries, pour sensibiliser les vendeurs. »

Le CDHR Centre a installé des essais pour développer la biodiversité chez les rosiéristes de Bellegarde (45). Un argument qui peut aider à obtenir certains marchés, mais qui a encore besoin d'être affiné. Décryptage des pratiques avecJean-Luc Leplat.
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