En production de fleurs coupées sous abri, les conduites climatiques économes en énergie font appel à la diminution des températures de chauffage, à l'accroissement des écarts de température entre jour et nuit, et à l'augmentation des écarts entre les consignes de chauffage et d'aération. Ces consignes sont choisies de façon à moins chauffer la nuit et mieux profiter des apports solaires gratuits dans la journée. Les températures plus élevées des jours ensoleillés compensent les températures plus faibles des jours couverts. C'est l'intégration des températures. Ces conduites permettent d'économiser de 5 à 25 % d'énergie (parfois plus) selon le type de culture, le climat local et l'intensité de l'intégration appliquée. Mais elles sont difficiles à mettre en oeuvre en hiver quand il y a peu d'ensoleillement.

Dans le Lien horticole n° 929, un article présentait les résultats du programme national Astredhor mené sur des conduites économes en énergie en plantes en pot à l'Arexhor Grand-Est et au GIE Fleurs et plantes (Astredhor Sud-Ouest). Dans ce numéro, sont donnés les bilans de ce même programme obtenus en fleurs coupées sous abri par le Scradh et le Cate.
Contenu réservé aux abonnés du Lien Horticole
Vous avez lu 10 % de l'article
Si vous n'avez pas de compte, inscrivez-vous. Vous aurez besoin de votre numéro d’abonné.
J'ai déjà un compteProfitez de l’intégralité des contenus du site en vous abonnant en formule Intégrale ou 100% Numérique.
Profitez, sans engagement, de tous les services de Le Lien Horticole pendant 1 mois, y compris l’accès complet au site Internet.