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Europe Contrôler les importations

Un accord provisoire prévoit des mesures renforcées pour lutter contre l'arrivée de parasites.

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Le mercredi 16 décembre, le Parlement européen a approuvé de nouvelles règles visant à réduire l'afflux de parasites dans l'Union européenne, mais aussi à arrêter leur propagation et à éradiquer les plus dangereux. L'accord provisoire introduit aussi des mesures préventives pour les végétaux importés ainsi que des mécanismes de réaction rapide pour les plus risqués.

Un mécanisme d'évaluation préliminaire des plantes et produits végétaux de pays tiers doit permettre d'identifier rapidement ceux susceptibles de présenter des risques ou dangers phytosanitaires, et d'imposer des interdictionstemporaires pour les empêcher d'entrer sur le territoire de l'UE.

Passeport phytosanitaire élargi

« Les opérateurs professionnels qui importent des plantes et des produits végétaux, ainsi que les clients de services postaux, les clients sur Internet et les passagers qui importent des plantes à risque dans leurs bagages, seront tenus d'être en possession d'un certificat phytosanitaire », précise le communiqué du Parlement européen. Seuls les voyageurs privés important de petites quantités de plantes particulières seront exemptés. » Le nouveau système de passeport devrait donc couvrir tous les mouvements de plantes à des fins de plantation, à l'exception de celles fournies directement aux utilisateurs finaux, hormis ceux recevant des plantes grâce à la vente à distance.

Protéger l'intérêt public

L'accord met à jour des règles existantes de l'UE pour faire en sorte que les producteurs dont les plantes doivent être éradiquées afin d'éliminer certains parasites reçoivent une indemnisation, dont le montant refléterait la valeur des plantes ou produits végétaux détruits. Selon l'accord, les États membres peuvent appliquer les nouvelles mesures à des lieux privés, uniquement pour protéger l'intérêt public. Le texte doit être avalisé par le Conseil, puis par la commission de l'agriculture du Parlement et enfin par le Parlement dans son ensemble, lors d'une seconde lecture anticipée.

Valérie Vidril

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