Angers Préfiguration d'un « événement végétal »
La place laissée libre par le Salon du végétal, qui migre à Nantes (44) en juin 2017, incite à lancer un nouveau rendez-vous autour des plantes de demain.
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Même endroit, même filière, même positionnement de calendrier, mais avec un contenu différent du Salon du végétal ! Les partenaires, appelés en urgence pour faire face au transfert de ce dernier à Nantes, l'ont martelé : « L'événement végétal » ne sera pas identique, ni contre, mais bien complémentaire. La future vitrine horticole angevine a choisi le leitmotiv « Tourné vers l'avenir » pour un rendez-vous organisé les 22 et 23 février 2017. Il se destine aux professionnels, mais devrait s'ouvrir les deux (peut-être trois) jours suivants au grand public.
Le récent électrochoc politico-horticole ligérien a conduit à organiser, très rapidement, une manifestation de remplacement sur la base de réflexions entamées par le passé. Le départ du Salon du végétal, d'Angers (49) vers Nantes, a réveillé les consciences pour créer une manifestation plus prospective. Le président de Végépolys confirme : « Nous avions déjà envie d'un format plus moderne qu'un salon. »
Le pôle de compétitivité, basé à Angers, est maître d'oeuvre aux côtés des trois chambres consulaires (agriculture, commerce, métiers) du Maine-et-Loire et d'Angers Expo Congrès. Partant de l'idée que le végétal de demain a une vocation pluraliste sollicitant des intervenants de divers métiers, qu'il s'agisse d'ornement classique, d'alimentation, de santé et de bien-être, de dépollution, de climat... Les usages des plantes sont à valoriser dans tous les espaces de la ville.
Des univers et des rencontres
Jean-Benoît Portier (ex- PDG de Premier Tech - Fa-liénor), élu CCI et membre de Végépolys, préside « L'événement végétal ». Éric Grelier, dirigeant de Floranova, et vice-président de la CCI 49, fait partie de l'équipe pilote. Laurent Péron (cabinet Evoxya) est annoncé comme chef de projet. Quant au cofinancement de l'agglomération angevine, du département et de la Région, il est d'ores et déjà acquis ; on n'en doutait pas. Voilà pour les ambitions, affichées stratégiquement avant l'été.
Les organisateurs angevins visent une centaine de participants, internationaux inclus, mais « la qualité du visitorat primera sur la quantité ». L'originalité de la manifestation réside, entre autres, dans le statut de « participant » plutôt que « d'exposant ».
Le contenu, encore à l'état d'intentions, va s'organiser autour de plusieurs univers et espaces :
- un Living Lab pour des tests et co-créations de produits auquel le grand public sera invité ;
- des rendez-vous B to B ;
- des conférences et visioconférences ;
- un village intitulé « E-novation » ;
- et un concours pour les établissements d'enseignement, même non horticoles.
Le végétal connecté sera assurément mis en avant. Et surtout « une scénographie présentant le végétal du futur, pour jouer sur l'effet Waouh », revendique Éric Grelier (le créateur de Oya Fleurs). Des groupes de travail sont en place. Les acteurs de la filière sont invités à les rejoindre. Un programme plus précis est attendu, a priori au mois de septembre prochain.
Linda Kaluzny-Pinon
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